Le trading, qu’est-ce que c’est ? Définition, signification

definition trading

Qu’est-ce que le trading (et non le traiding), exactement ? Il me semble vraiment important de revenir sur cette question. En effet, lorsqu’on se demande en quoi consiste le swing trading, le day trading… il y a toujours la notion fondamentale du trading à la base des opérations.

Selon un sondage réalisé par l’Institut pour le Développement de l’Information Économique et Sociale (IDIES), 73 % des Français déclarent que l’information économique ne leur semble que peu, ou pas accessible.[1]

Face à ce constat statistique, il est essentiel d’apporter des réponses pédagogiques, claires, notamment concernant la définition du trading.

Une chose est certaine : le trading, c’est tout un univers, une fourmilière internationale dominée par des méthodes d’interventions sur les marchés financiers plus ou moins humaines, plus ou moins controversés. .

Le rôle des formations trading est d’apporter des moyens (financiers, logiciels, technologiques) et des approches en accord avec la réalité des marchés. Mais ne restons pas trop longtemps dans la généralisation. Il est temps d’entrer dans le vif du sujet.

Ce que vous êtes sur le point d’apprendre :

  • Je vais démystifier pour vous la notion de trader. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, tout le monde peut en devenir un. Avec prudence, certes. Mais c’est possible.
  • Je vais mettre en lumière 4 étapes essentielles pour devenir trader. À mon humble avis, il n’y en a pas une de trop ! Elles ont toutes leur importance.
  • Qu’est ce que le trading automatique ? Et celui à “haute fréquence” ?

Une définition moderne du trading

Trading” est un terme anglophone, comme il en existe beaucoup dans le secteur de la finance. J’ai déjà mené mon enquête : il ne connaît aucune traduction directe dans la langue de Molière.

Qu’importe : il est surtout essentiel d’en saisir les rouages. Le trading, donc, désigne l’ensemble des interventions réalisées via des actifs financiers quels qu’ils soient (actions, CFD, indices, forex, obligation, matières premières, etc.). Ces interventions, ces actions peuvent correspondre à des ordres de vente (vente de titres en notre possession ou vente à découvert) ou à des ordres d’achat.

Un ordre peut être considéré comme la conséquence, la suite d’une décision.

Admettons que je souhaite acheter 30 actions de la société GENFIT. Je place un ordre d’achat au marché pour 30 actions. Ma plateforme de trading traite ma requête au dernier prix disponible sur le marché, en fonction de la liquidité (du nombre d’investisseur).

À titre d’exemple, parlons de 13,05€ par action. Je vais engager 391,5€ (30 * 13,05€). Si le cours de l’action monte à 14€ et que je décide de placer un ordre de vente de mes titres, je réalise alors une plus-value de 0,95€ par action, soit 28,5€ (hors frais). Cet exemple n’est pas une incitation d’achat mais illustre l’activité d’un trader et la fameuse notion d’ordre.

La criée : une vieille tradition… perdue

Autrefois, ces ordres étaient réalisés durant la mythique criée, au sein de salles spécialisées, où des acheteurs partaient à la rencontre de vendeurs. Ils s’échangeaient verbalement les titres en fonction de l’offre et de la demande. Le relationnel et le charisme des intervenants étaient un facteur de réussite. Quelle époque.

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La loi de l’offre et de la demande n’a pas changé. Elle reste aussi impitoyable que synonyme d’opportunités. Les conditions d’intervention, en revanche, et ce depuis l’émergence d’internet, sont très différentes. Petit à petit, quoi qu’assez rapidement, les marchés financiers se sont ouverts au plus grand nombre. N’importe où. Partout. Grâce à l’utilisation des plateformes en ligne et le développement des offres de courtage.

J’ai dit, tout à l’heure, que nous étions toutes et tous des traders potentiel(le)s. Cela signifie-t-il que n’importe qui pourrait en faire son… métier ? Pas exactement. Après un petit focus concernant la fameuse criée, je vous en dis davantage.

Focus sur la criée, cette procédure étonnante… et révolue

Je ne suis pas prof d’histoire, et ne vais donc pas m’étaler sur le sujet. Pour autant, il me paraît intéressant de vous apporter quelques informations périphériques. En l’occurrence, c’est l’occasion de revenir sur les racines du trading. Et même si les technologies du XXIe siècle ont mis fin à ces séances… particulières, elles aident à cerner les mécanismes de ces échanges. Sous leur forme la plus brute.

Dans une salle des marchés, les agents de change se regroupaient autour de ce qu’on appelle un “ring” ou un “parquet”. Le ton est donné, n’est-ce pas ? Ils y échangeaient des actions, des obligations, ou d’autres instruments financiers. Les courtiers représentaient leurs clients et transmettaient leurs ordres d’achat ou de vente à haute voix.

Ils se servaient également des signes manuels. À tel point que cela a été théorisé, sous l’appelation “langage des signes de la Bourse”. Ces manifestations corporelles avaient un rôle complémentaire (mais essentiel). Elles servaient à communiquer des informations telles que le prix, la quantité à échanger, ou encore le type d’ordre.

Je n’ai jamais assisté directement à ces rassemblements… sonores. Mais de nombreux témoins rapportent une ambiance vraiment particulière. Dans les phases critiques, on n’était pas loin du chaos.

Une nouvelle ère pour le trading

Une chose est sûre : Internet a sonné le glas de la criée. Désormais, les propositions, les valeurs, les volumes… sont affichés et considérés grâce aux instruments digitaux. Toutes les innovations technologiques ne sont pas bonnes à prendre, certes. Celle-ci, en revanche, fut la bienvenue.

N’hésitez pas à visionner des documents d’archive. Si vous voulez apprendre le trading, ce peut être un bon moyen de le voir prendre forme. D’ailleurs, ces interactions vives permettent encore mieux de comprendre la différence avec l’investissement. On voit à quel point les traders sont enfiévrés par l’instant, le frénétique. Là où celles/ceux qui engagent des placements en bourse privilégient la patience et le bénéfice sur le moyen/long terme. Sachant que rien n’empêche de s’adonner aux deux alternatives, bien sûr.

Est-ce que beaucoup de personnes peuvent exercer le métier de trader ?

Le métier de trader, celui mis en lumière par les films (le fameux Loup de Wallstreet, entre autres), correspond à un professionnel de la finance, qui exerce son activité dans la salle de marché d’une grande banque.

Extrêmement riche, attiré par l’argent et la gloire, le persona prend du plaisir quotidiennement dans son travail et ses activités extra-professionnelles. Du moins, c’est ainsi qu’on nous le “vend”, la plupart du temps, au gré des fictions.

À première vue, l’activité semble destinée à une certaine élite insensible au stress, facteur dominant du métier. Dès lors, difficile de croire que l’on puisse devenir trader sans être diplômé(e) des plus grandes écoles.

Pourtant, dans les faits, la notion est bien plus large. Beaucoup moins VIP. Il faut simplement savoir ce que l’on recherche.

Les différentes approches du trader

  • Trader en banque / fonds d’investissement. Là, ce sont les professionnels de la finance, qui interviennent sur les marchés avec l’argent de la banque / du fonds, ou de leurs clients. On parle de gros capitaux. Leurs moyens sont colossaux. A titre d’exemple, la société américaine BlackRock avait en 2019, 6 960 milliards de dollars en gestion investis sur les marchés.[2] Rien que ça.
  • Trader pour comptes propres . Je fais ici référence aux professionnels de la finance qui exercent leurs activités en engageant leurs propres capitaux (leur argent, donc). Cette catégorie peut comprendre à la fois les traders institutionnels qui ont décidé de prendre leur indépendance et tous les traders particuliers qui sont devenus professionnels.
  • Trader particulier. Ce sont les traders qui utilisent leur argent pour intervenir sur les marchés financiers sans structure professionnelle.
  • Trader de matières premières. Ce sont les professionnels qui négocient le prix des matières premières (le coton, le cacao, l’or, le pétrole, le blé, etc.). L’idée étant de les revendre dans l’industrie spécialisée ou les utiliser pour leur propre compte..

Vous l’aurez compris. Dès lors que vous exercez des activités sur des produits financiers, vous êtes un trader. Il reste à définir la catégorie dans laquelle vous vous trouvez. Car nous ne serons pas tous égaux face aux moyens et méthodes d’autrui. Tenons-le pour dit.

Comment apprendre le trading efficacement ?

Apprendre une discipline demande un effort personnel et le suivi d’une méthodologie. Car la somme des connaissances à maîtriser est considérable, tout aussi simple que l’activité puisse paraitre. J’écris puisse paraitre car c’est le sentiment véhiculé dans le contenu publicitaire, ou gratuit, pour vous motiver à passer à l’action. Un contenu trompeur. Un chant des sirènes face auquel vous gagnerez à acheter de solides bouchons d’oreilles.

Quoi qu’il en soit, rien ne vaut une entrée dans le monde du trading sans précipitation. Avec une feuille de route claire.

Première étape : se former

La formation correspond au meilleur investissement que vous puissiez imaginer. J’en parle longuement, richement sur ce site internet. Je la considère indispensable… mais attention. Il reste crucial de ne pas suivre n’importe quel cours. De cibler.

Pour en savoir plus sur les formations, vous pouvez consulter notre guide des meilleures formations trading en ligne.

Deuxième étape : ouvrir un compte de démonstration (et l’utiliser)

Avant de prendre des risques, entraînez-vous. De nombreux courtiers en ligne proposent des comptes de démonstration gratuits. Vous pouvez trouver une sélection dans cet article.

Se jeter dans l’arène immédiatement reste risqué. La volatilité des marches est susceptible d’avoir un impact psychologique sur vos opérations. Préservez-vous… et préservez votre capital !

Troisième étape : optimiser sa stratégie de trading

La lecture complémentaire des informations relatives au trading, sur n’importe quel site (fiable), forment des socles de connaissance. Les données, les indications sont plus faciles à assimiler après une certaine expérience. Les techniques avancées de money management, de gestion des ordres, d’analyse des marchés, de gestion d’un portefeuille vous permettront d’optimiser votre stratégie.

De cette manière, vous apprendrez à délimiter votre propre capacité d’investissement. (Il y a la capacité de temps : “Quand puis-je intervenir ?”. Mais aussi la capacité d’argent : “Combien puis-je investir ?”.)

Quatrième étape : ouvrir un compte réel

Enfin, l’ouverture d’un compte réel correspond à la dernière étape. Ce compte, vous devez l’alimenter en fonction de vos performances et de votre degré de confiance. Il est inutile d’investir 20 000€ tant que vous n’êtes pas rentable avec un portefeuille de 5 000€, par exemple.

En fonction de votre degré d’investissement personnel, il est coutume de lire que l’apprentissage du trading demande entre 6 mois et 2 ans. Après cette période d’adaptation, vous pouvez espérer de meilleurs revenus. Sans jamais relâcher votre vigilance.

Une question vous vient peut-être à l’esprit, au fil de cette lecture. Après tout, pourquoi ne pas utiliser le trading automatique ? Cela vous épargnerait bien des heures d’apprentissage, non ?

À vrai dire, la réalité est un peu plus complexe…

Les limites du trading automatique

L’essor de la robotisation du trading conduit l’activité à être de plus en plus automatique. Y compris pour les particuliers. Il devient facile de programmer des conditions d’intervention sur les marchés.

Car le trading automatique ce n’est, ni plus, ni moins que l’automatisation de ses investissements. On la réalise au moyen de robots ou de logiciels spécialisés. La majorité des ordres serait, aujourd’hui, directement placés par des ordinateurs. Notamment dans les banques et fonds d’investissement où le trading manuel serait quasi inexistant[3] .

C’est donc un algorithme qui opère. Il tient compte de vos conditions d’entrée et de sortie. Vos interventions sur les actifs financiers deviennent possibles sans que votre présence ne soit nécessaire. La part de psychologie impacte indéniablement moins les performances. C’est indéniable. Toutefois, la stabilité et la rentabilité de cette approche reste encore à prouver.

En réalité, tout est programmable dans l’absolu (l’heure de trading, l’actif, les conditions d’entrée, les conditions de sorties, etc.) mais la planification d’une stratégie complexe est moins accessible. Le récent “boom” des IA ne change rien à cet égard.

Le conseil de la rédaction : L’utilisation des robots n’est pas conseillé sans un backtest solide de votre stratégie. Stratégie doit comprendre une gestion du risque rigoureuse pour éviter les crashs… Ce levier peut être envisagé de manière complémentaire. Il est plus dangereux (ou en tout cas moins efficace) si c’est la seule tactique employée.

Le trading haute fréquence : une définition

Le trading haute fréquence est une activité inaccessible au grand public. Elle se pratique au détriment de leur activité. La démarche se veut plus obscure, sous-marine, réalisée par des traders qui sont près à investir des millions d’euros pour bénéficier des meilleures infrastructures de communication entre plateformes d’échanges (notamment l’Euronext qui est la principale place boursière en Europe).

Les traders haute fréquence ont la capacité de placer jusqu’à 40 000 ordres par seconde. Grâce à leur algorithme. Une analyse des différentes cotations s’opère sans interruption, entre toutes les plateformes d’échange à l’échelle mondiale. Parmi elles, Euronext, London Stock Echange, ou encore NYSE Euronext. Ils guettent les différences, même minimes, en termes de cotation.

Un cas pratique pour mieux comprendre le trading haute fréquence

Illustrons leur interaction avec un exemple. Je (personnage A) suis propriétaire d’actions AIR LIQUIDE que je souhaite vendre à 109.35€. En face de moi, j’ai un acheteur (personnage B) qui à déjà placé un ordre d’achat à 109.38€. Le trader haute fréquence “va capter” cette différence entre l’offre et la demande dans le carnet d’ordre.

Étant plus rapide que tout le monde, il va acheter les actions à 109.35€ au personnage A (moi), pour les revendre à 109.38€ au personnage B. Les 4 centimes d’écart lui assurent son gain puisque le nombre de transactions qu’il réalise chaque jour est astronomique.

Le trading haute fréquence : une manipulation des marchés ?

Cette activité étant opaque et peu contrôlable, elle est accusée d’augmenter la volatilité des marchés. Par le jeu des réactions algorithmiques, donc. On parle aussi de manipulations au niveau du carnet d’ordre.

À titre d’illustration, le 6 mai 2010, un robot trader a entrainé un flash crash historique sur le Dow Jones… qui a perdu 9.2% en l’espace de 10 minutes…

source : Cash Investigation – La Finance Folle

Les défenseurs de cette activité – qui représente 3 milliards de dollars – assurent que le THF augmente la liquidité des marchés. Difficile de trancher face aux voix discordantes. Mais une chose est sûre : le trading haute fréquence n’est que purement spéculatif et ne profite pas à l’économie réelle.

Le trading : un résumé en quelques mots

Vous n’avez pas eu le temps de tout lire ? Vous avez bien pris connaissance de chaque phrase mais cherchez une synthèse ? Voici justement un petit récapitulatif. Je n’ai pas la prétention de tout savoir et de tout connaître. Naturellement. Mais je sais qu’en ayant une idée précise des mécanismes, on peut commencer le trading plus efficacement.

Le trading désigne l’ensemble des activités réalisées sur les marchés financiers par des traders et investisseurs.

Toute personne qui investit sur des produits financiers est potentiellement un trader.

Il est recommandé de suivre une formation en ligne pour devenir trader de compte propre ou de suivre des études spécialisées pour intervenir en banque d’investissement.

Le trading automatique supprime l’intervention humaine. Les interventions sur les produits financiers sont réalisées par des robots. Je déconseille un recours systématique à ces solutions.

Le trading haute fréquence est réalisé par des professionnels “équipés” d’algorithme, il est purement spéculatif et décrié, inaccessible pour les particuliers.

Rappel des risques : Toute activité de trading comporte des risques. 75 à 90% des comptes particuliers perdent de l’argent dans la négociation de produits financiers, vous devez vous assurer que vous comprenez le fonctionnement des marchés et de tout ses dérivés avant d’intervenir.


Références

  • [1] Economiematin, http://www.economiematin.fr/news-charte-editoriale-economie-matin, [en ligne], dernière consultation le 25 mars 2020.
  • [2] Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/BlackRock, [en ligne], dernière consultation le 26 mars 2020.
  • [3] Caféduforex, https://www.cafeduforex.com/archive/article/trading-automatique-robot-trader, [en ligne], dernière consultation le 27 mars 2020.
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8 commentaires
  1. Bonjour,
    Je commence à m’investir sérieusement dans le trading et je dois vous avouer que votre blog est une bouffée d’air sain dans l’étouffement du milieu de l’apprentissage du trading pour fond propre, souvent vérolé par les démarches commerciales et autres informations douteuses. Merci et au plaisir de continuer à vous lire.

  2. Bonjour,
    Je profite de mon “temps libre” pour apprendre des notions d’économie et d’investissement et je dois vous dire que je suis heureux d’avoir découvert votre blog. J’espère que vous pourrez continuer à produire du contenu toujours plus intègre et compréhensible comme vous le faites déjà. Vous concluez que la spéculation ne profite pas à l’économie réelle, pourrait-on avoir une explication sur ce point ? Je vous lirai avec joie.

    1. Bonjour Adams,
      Vous m’avez devancé! J’ai prévu de rédiger un article sur ce sujet dans les jours à venir 🙂
      Au plaisir de vous revoir

  3. Bonjour,
    Bravo pour ce site qui est dans les tops suggestions de Google à propos des blogs sur les robots de trading.
    J’ai longtemps chercher un site aussi fiable que le vôtre mais il y en a malheureusement pas beaucoup.
    J’ai remarqué sur internet ce produit : “modéré par l’administrateur”
    Qu’en pensez vous et quel est votre avis la dessus ?
    Merci et bonne journée.
    Adrien

    1. Bonjour Adrien,

      Les robots trading sont comme les signaux souvent : des arnaques.
      Votre produit s’échange sur des plateformes d’affiliation.
      Si le bien-fondé de votre remarque est réelle, je vous recommande de laisser tomber.

      Bien cordialement
      Christopher

  4. Bonjour ! Pour tous ceux qui désirent se lancer dans le trading ou l’investissement en bourse, je conseille très fortement de se former à l’analyse technique.

  5. Bonjour.
    J’ai eu le plaisir de vous lire car vous m’avez démontré la forme de stratégie qu’on dois posséder pour améliorer notre niveau de trader mai, m’aimerait bien être à la prochaine écoute sur vos annonces de trader.

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