Comment faire un journal de trading ? [+ 1 exemple Excel gratuit]

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Si vous vous demandez comment faire un journal de trading, c’est sans doute parce que vous connaissez sa précieuse utilité. En effet, il permet de se repérer au fil des spéculations en Bourse. De suivre sa progression, que ce soit sur le plan financier ou stratégique. Les deux étant, soit dit en passant, parfaitement liés.

Pour ma part, j’ai très vite ressenti la nécessité de procéder au reporting de mes trades. Au fur et à mesure, j’ai affiné ma méthodologie, jusqu’à atteindre ma formule favorite en 2019. Aujourd’hui, en 2024, j’ai suffisamment de recul pour en apprécier l’efficacité. Ainsi, je vais vous livrer un exemple. Vous êtes libre de le suivre, de le transformer… selon vos habitudes et vos préférences.

Pour vous simplifier la vie, vous pouvez télécharger ici un exemple de Journal de trading en version Excel :

Mais certain(e)s lectrices/lecteurs ont sans doute besoin d’explications, afin de ne rien laisser au hasard.

Je vous comprends. Alors voici donc quelques éléments à considérer pour optimiser ses prises de position.

Comment organiser un journal de trading ?


Afin de bien organiser un journal de trading, je vous suggère de distinguer deux catégories principales :

  • Les entrées en position
  • Les sorties de position

Selon un principe similaire à celui d’une comptabilité, vous avez ainsi une vue d’ensemble des différentes opérations. L’objectif principal (je dis « principal » car d’autres données servent à la stratégie) étant de calculer la rentabilité des trades.

Attention : cet exercice doit être régulier pour garder du sens. Si vous ne renseignez qu’une seule transaction sur cinq, autant ne pas tenir de registre.

Maintenant que l’armature globale a été établie, voyons ce qui doit composer cette grille. 

Que faut-il noter dans un journal de trading ?


Il n’y a pas de règles universelles concernant le contenu d’un journal de trading. Notamment parce que certaines nuances découlent des pratiques individuelles.

Je vous recommande néanmoins d’y intégrer les éléments suivants.

Dans la partie « Entrée en position »…

  • Le titre de l’action. Par exemple : Accor, Apple, Takeaway… Un paramètre incontournable, vous en conviendrez. 
  • La date de l’ordre. Privilégiez le format américain (par exemple : 8/24/19). Cela vous épargnera des « conversions » à chaque saisie.
  • Le niveau d’entrée. Autrement dit, le prix auquel vous avez acheté l’action. C’est un indicateur crucial, permettant de suivre ses points d’entrée, et de les mettre en relation avec les résultats.
  • Le stop. Il s’agit, comme vous le savez sans doute, du prix auquel vous décidez de vendre une action pour limiter vos pertes.
  • Le stop en pourcentage. Cette indication permet de définir le seuil de perte acceptable en pourcentage, par rapport au prix d’achat. Par exemple, si vous fixez un stop à 5%, cela signifie que vous êtes prêt(e) à tolérer une perte maximale de 5% de votre investissement initial, pour ce titre.
  • Le niveau de sortie. C’est le prix auquel vous avez vendu l’action. Ainsi, vous avez la possibilité d’apprécier le profit ou la parte engendrée par la transaction.
  • Le nombre. C’est le nombre d’actions achetées ou vendues. Si vous souhaitez savoir comment acheter une action, suivez le lien.
  • Le type d’ordre (achat ou vente).
  • La devise.
  • La publication (c’est la date communiquée du dernier ou du futur résultat de l’entreprise).
  • Le montant. Autrement dit la somme investie pour l’action donnée.
  • La performance de l’action.

Cette liste est a priori assez exhaustive, et comme rappelé en introduction, je vous propose de l’adapter à vos propres envies.

Dans la partie « Sortie de position »…

  • La date. Cette fois, il s’agit du moment où vous avez décidé de vous retirer.
  • La durée (exprimée en jours, cela dépends de votre unité de temps).
  • Le résultat, qui correspond à l’évolution de l’investissement.
  • Les frais. Lorsqu’on pose son regard sur un journal de trading, on réalise à quel point ils peuvent peser dans la balance !
  • La balance gains/pertes, pour laquelle j’ai choisi d’utiliser un code couleur.

Pourquoi tenir un journal de trading ?


Je l’ai souvent dit et maintes fois répété sur ce site : les opérations boursières ne s’improvisent pas. Il est primordial d’agir consciemment et rationnellement. Même si cela n’écarte jamais les risques à 100%, cela réduit forcément le nombre d’erreurs commises.

Un journal de trading est un allié de taille, car il permet de/d’…

  • … privilégier une approche rigoureuse de ses transactions. Vous savez ce que vous faites, quand, à quel prix, etc.
  • … élaborer un plan stratégique. Vos accomplissements et vos déconvenues servent de base à un ajustement. À un affinement de vos méthodes.
  • … rester en phase avec son budget personnel. J’en profite pour vous rappeler qu’il ne faudrait jamais compromettre sa santé financière par ce biais.

Si vous vous tournez vers des outils en ligne comme l’équivalent Google Docs d’Excel (Sheets), vous gardez accès aux versions précédentes du registre. Ainsi, il est plus facile de naviguer entre les données. De réparer d’éventuelles erreurs, aussi, le cas échéant.

Reporter les trades au quotidien : à vous de jouer !

Si vous débutez dans ce domaine passionnant mais complexe, songez dès maintenant à l’élaboration d’un journal de trading.

Vous jouirez d’une bien meilleure visibilité (celle des résultats, prix, etc. donc, pas la vôtre 😊). D’une certaine manière, cela contribuera à votre succès. Sur le plan psychologique, la démarche se révèle tout aussi bénéfique. Quand on a l’impression de « naviguer à vue », les mauvaises décisions risquent de survenir plus facilement.

Tous les traders se disciplinent-ils pour autant ? La réponse est non. Par paresse ou manque de temps, beaucoup de personnes préfèrent y aller « au talent », si j’ose l’expression. Je ne pense pas manquer de talent… mais je préfère ne pas compter uniquement sur lui 😉.

Je vous souhaite en tout cas d’obtenir une belle rentabilité. Et si vous avez l’impression que vos tentatives se soldent souvent par des échecs… prenez le temps de respirer ! Les marchés financiers ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Un petit retour à la « case démo » permet, parfois, de repartir à zéro. Ou en tout cas, de ne pas rester dans la mauvaise direction. On ne cesse jamais tout à fait d’apprendre et de s’améliorer !

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