Alors que les opportunités financières se multiplient, de plus en plus d’épargnants cherchent à diversifier leurs sources de revenus.
Mais le monde de la finance, bien que de plus en plus accessible, est encore aujourd’hui la source d’abus en tout genre. En effet, de nombreux acteurs exploitent depuis quelques années la crédulité et le manque d’information de ceux qui souhaitent se lancer dans cette activité sans avoir à y consacrer trop de temps.
Entre recettes miracles pour investir dans le forex et formations payantes ou affiliées proposées par des sites peu scrupuleux, les pump and dump, les bulles spéculatives… les risques sont nombreux. Difficile donc de parvenir à faire le tri dans ce flot de données qui font souvent miroiter des résultats exceptionnels.
Et pourtant, faire fructifier ses actifs en investissant en bourse ne constitue ni une arnaque ni une vision utopiste.
Dans ce contexte, l’enjeu est de donner à ceux qui aspirent à l’indépendance financière les outils et les clés qui leur permettront d’appréhender ce milieu, progressivement et sereinement. Le but étant de parvenir à atteindre ses objectifs sans se brûler les ailes.
Comprendre les fondamentaux des investissements
Pourquoi s’intéresser à la bourse ?
Vous l’aurez compris, la bourse constitue actuellement l’une des sources d’investissement les plus prisées.
Certains points peuvent d’ailleurs justifier un tel engouement.
En effet, ce marché mondial et virtuel est un excellent moyen de rapprocher les investisseurs et de faciliter leur interaction au sein d’un même mode de fonctionnement. Mais au-delà de ses avantages ergonomiques, la bourse offre surtout à ses investisseurs des opportunités de placement qui comptent parmi les plus rémunérateurs.
Par opposition à des placements bancaires figés, celle-ci permet à ses acteurs de déplacer, retirer ou injecter leur capital à tout moment. C’est notamment cette flexibilité, qui dépend de ce que l’on appelle la liquidité, qui en fait une source d’investissement de premier choix, et qui contribue à l’intérêt croissant que nous portons à l’actualité financière.
La bourse s’adapte donc à la santé économique mondiale, vous laissant la possibilité de retirer l’intégralité de vos bénéfices en cas de difficultés. De plus, il est extrêmement intéressant de se pencher sur ce sujet pour des raisons d’informations et de connaissances sur le monde qui nous entoure. Car la bourse reflète en un sens l’évolution perpétuelle qu’est celle de notre planète, et nous pousse donc à nous intéresser à un ensemble de sujets qui exercent une influence sur le cours des actions.
L’histoire, l’économie, la fiscalité sont tant de thèmes intimement liés à ces variations, et qui nous poussent constamment à remettre en cause nos affirmations.
Mais ce n’est pas tout ! un autre avantage concerne les opportunités de diversification de vos actifs. En effet, cette étape semble incontournable pour parvenir à une bonne gestion de votre portefeuille d’investissement.
Il s’agit là de la meilleure solution pour lisser les risques de volatilité de vos investissements.
Concrètement, comme nous l’avons déjà expliqué, les variables qui interfèrent sur le cours de vos actions sont nombreuses et vous n’exercez pas toujours de contrôle sur ces dernières. Ainsi, votre meilleur allié contre ce phénomène sera la diversification. En optant pour une répartition de vos actifs, vous réduisez les risques liés aux événements inopportuns susceptibles de vous impacter négativement.
En revanche, vous devrez prendre conscience de quelques points cruciaux qu’il faudra rigoureusement appliquer au moment de diversifier vos actifs. Tout d’abord, il est important d’établir au préalable un « plan type » qui vous permettra d’obtenir l’équilibre recherché au sein de votre portefeuille. Pour l’atteindre, il est par exemple fortement conseillé de disposer à la fois d’actions et d’obligations.
Ainsi, vous obtiendrez un bon compromis entre le dynamisme des marchés boursiers (actions) et la stabilité des obligations.
Toutes deux très proches, ces quelques lignes rappellent déjà à quel point la bourse ce n’est pas du trading. Même si ces deux activités s’opèrent sur les marchés financiers, elles comportent quelques nuances qui devraient être, toutes deux, accessibles à la fin de cet article.
Investir en bourse ? ou spéculer (trading) ?
La bourse et le trading constituent deux activités bien distinctes, et il est indispensable d’être conscient de cette différence. Bien qu’ils ne soient pas délimités, ces concepts s’opposent car ils dépendent d’horizon de temps, d’intérêts et d’objectifs.
En effet, on peut grossièrement affirmer que la bourse est dédiée aux personnes qui investissent à moyen ou long terme et que le trading est quant à lui un type d’investissement dédié aux spéculateurs qui recherchent à générer des profits à court terme.
La bourse est considérée comme un marché dans lequel se réunissent acheteurs et vendeurs. C’est d’ailleurs ce qui en fait un élément clé de l’économie. En effet, le marché boursier est constitué d’un ensemble d’entreprises, d’investisseurs professionnels et particuliers (épargnants). Les entreprises qui effectuent les démarches afin d’être cotées en bourse et d’avoir leurs propres actions procèdent ainsi car elles ont besoin de capitaux pour financer leurs activités et se développer.
Une fois cotées, elles obtiennent ainsi des capitaux par la vente de leurs actifs. Les investisseurs (aussi bien professionnels que particuliers) se positionnent en bourse et placent leurs fonds (€) dans certains titres d’entreprises dans le but d’en dégager une rentabilité.
La bourse semble donc constituer une source de croissance pour l’économie puisqu’elle permet de canaliser les fonds récoltés vers des investissements productifs. Pour une entreprise, elle représente ainsi une source importante de financement, tandis qu’elle symbolise pour les investisseurs une source de dividendes et un moyen de faire fructifier leur capital.
D’un autre côté, le trading est quant à lui un système basé sur la spéculation. Le mot “trading” est issu de la terminologie anglo-saxone “trade”, signifiant “commerce” ou “échange”.
Et en effet, le trading se base sur l’échange d’actifs entre acheteurs et vendeurs sur les différents marchés financiers. Il existe différents types d’échanges, qui peuvent notamment concerner des actions, des indices, des devises, des matières premières ou encore des métaux. Chacun de ces échanges peut être effectué à des échelles plus ou moins importantes, avec un but commun à l’acheteur et au vendeur : dégager une plus-value issue des fluctuations des valeurs de ces actifs.
Le trading est également une activité très prenante du fait de la constante évolution des cours et des variables morales. On relève également différents styles de trading, comme le scalping et le day trading (des investissements qui durent de quelques minutes à quelques heures mais toujours moins d’une journée) mais aussi le swing trading (des investissements qui s’étalent parfois jusqu’à plusieurs jours ou semaines).
Et ces dernières années, c’est bel et bien ce modèle d’investissement qui s’est largement démocratisé chez les particuliers. Grâce notamment à l’arrivée des brokers CFD, il n’est plus nécessaire de devoir disposer de plusieurs milliers d’euros pour pouvoir investir. Avec l’effet de levier propre au trading, il est désormais possible d’y investir une centaine d’euros seulement et de spéculer avec plusieurs milliers d’euros.
Ce nouvel état d’esprit contribue ainsi à démarquer le trading de la bourse, deux approches qui s’opposent très clairement dans la vision de l’investissement qu’elles véhiculent. Mais s’il est acté que les particuliers ont accès au trading, la bourse leur est-elle accessible ?
La bourse est-elle vraiment accessible à tous ?
Comme certains tentent de le démontrer, la bourse demeure un univers qui semble restreindre son accès à ceux qui disposent de compétences spécifiques. Il semble donc primordial de détenir un bagage de connaissances et d’informations de « grande valeur » qui permettront de prendre de bonnes décisions.
Mais rien n’en est moins sûr ! il s’agit certes d’une activité chronophage qui requiert une disponibilité évidente mais tout le monde peut y avoir accès.
Au contraire d’un livret d’épargne, la bourse demande un effort de compréhension, de maîtrise et d’anticipation et c’est cet effort qui est récompensé.
En effet, la compréhension des marchés, des entreprises et des métiers qui gravitent autour de cette dernière n’est pas innée et doit donc être appréhendée avec beaucoup de recul et de pédagogie. Sans compter l’importance des décisions que vous serez amenés à prendre tout au long de votre expérience en bourse, et qui détermineront l’avancée de votre investissement.
Là où la bourse se différencie du trading c’est qu’il est nécessaire de disposer de fonds de départ afin d’en attendre un retour sur investissement important.
C’est ce capital qui vous permettra de miser sur le succès d’une ou plusieurs entreprises et qui fixera les limites auxquelles vous serez tenu de vous soumettre.
La pratique veut que l’on soit capable d’acheter des titres avant de pouvoir les revendre. Puis, comme vous le savez sûrement, d’accepter sur chaque investissement une certaine prise de risque.
Il ne faut donc parier que si l’on accepte de perdre. Et en toute logique, peu de particuliers sont prêts à perdre des milliers d’euros. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui se lancent en bourse sans prendre en compte cet aspect majeur.
Néanmoins, inutile de s’alarmer.
En effet, les points que nous venons d’aborder ne sont que des faits qui ne doivent en aucun cas vous donner l’image d’un milieu uniquement réservé aux riches. Le but étant simplement de vous faire prendre conscience qu’il ne suffit pas d’avoir l’envie d’investir en bourse pour que cela soit une réussite. Adoptez par conséquent une approche constructive qui vous permettra d’obtenir le plus rapidement possible les clés du succès.
Enfin, outre le temps et l’argent qu’il faut être prêt à perdre (ou plutôt investir 😉) pour miser en bourse, il faut savoir que des compétences sont essentielles pour réussir.
Tout le monde n’est pas capable de gagner un cent mètres aux Jeux olympiques, mais tout le monde peut se préparer à effectuer la course.
Une majorité d’experts s’accordent à dire qu’il est pratiquement impossible pour une personne non initiée et non compétente de gagner de l’argent en bourse. Et pour cause, nous pouvons affirmer que la bourse n’est pas faite pour tout le monde, mais que chacun d’entre nous peut espérer un jour atteindre ses objectifs financiers en allouant le temps nécessaire à la formation et à l’apprentissage. Ce que vous faites en partie en lisant cet article !
Attention aux formations en bourse :
Comme nous n’avons cessé de le rappeler, la formation est l’une des clés du succès, surtout lorsque l’on débute. A ce titre, certains rappels s’imposent en ce qui concerne les pièges à éviter et la voie à emprunter.
En effet, le monde de la bourse ayant connu une démocratisation sans pareil, vous tomberez rapidement sur un ensemble de formations quelques fois « miracles ». Ces dernières n’ont rien de magique et jouent au contraire la plupart du temps sur la cupidité de personnes non initiées désireuses de gagner rapidement de l’argent.
D’ailleurs, nous pouvons même préciser que ces formations bas de gamme s’adressent à un public bien ciblé. Il s’agit souvent de jeunes étudiants ou actifs qui ne disposent pas d’un gros pouvoir d’achat, qui ont besoin de générer de l’argent rapidement et qui ne peuvent se permettre de dépenser plusieurs milliers d’euros pour se former.
Par conséquent, lorsque vous tombez sur une formation qui vous fait miroiter des résultats exceptionnels à un prix dérisoire, parfois gratuites, ne vous laissez pas guider par l’appât du gain.
Par opposition, la marche à suivre est en réalité beaucoup plus longue et fastidieuse. Chaque formation doit répondre à l’un de vos besoins, débutants ? initiés ? disponibilités ? à tel point qu’il est utopique de croire qu’une formation répondra à tous vos problèmes. Chaque formateurs ayant également des affinités et spécialités, la comptabilité avec vos besoins & objectifs dépendra de vos recherches : quelles formations choisir ?
Se former à la bourse comme au trading demande de faire preuve d’abnégation et de patience. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, et l’apprentissage de telles compétences doit toujours s ‘effectuer sur le long terme, et surtout en continu. Concrètement, cela signifie que même lorsque vous pensez maîtriser l’ensemble des méthodes à mettre en place et que vous commencez à effectuer vos premières transactions, vous devez continuer à vous former en parallèle.
Il ne suffit certainement pas d’acquérir les prérequis, mais il faut aller encore plus loin afin d’être à même d’appréhender cet environnement.
Quels outils sont indispensables ? où doit-on commencer ?
Les deux types de comptes pour investir en bourse
Vaut-il mieux acheter ses actions depuis un Compte-Titre Ordinaire (CTO) ou un Plan d’Epargne en Actions (PEA) ? En réalité, ces deux options sont tout à fait complémentaires. Il est par exemple conseillé de gérer ses actions européennes via un PEA et de diversifier ses placements à l’international via un compte-titre.
Différentes données vous permettront d’analyser l’utilité de ces deux types de compte afin de vous faire une idée sur la question. Tout d’abord, il y a l’interrogation des rendements qui, dans le cas d’un PEA et d’un CTO, est relativement identique. En effet, ces derniers affichent un rendement potentiel élevé, mais aucun des deux ne semble spécialement avantageux par rapport à l’autre.
Il en va de même au niveau des questions de sécurité, puis qu’encore une fois, tous deux présentent un niveau de risque équivalent. Précisons à ce titre qu’il n’existe en réalité aucun type de compte au rendement élevé qui puisse vous offrir une sécurité totale.
Le CTO et le PEA ne vous offriront donc aucune garantie sur votre capital.
En revanche, rappelons que le niveau de risque varie en fonction du support d’investissement. Par exemple, les actions sont plus risquées que les obligations. De même, une Sicav investie dans un seul pays sera toujours plus risquée qu’un fonds diversifié. Pour toutes ces raisons, il est donc très difficile de départager les deux comptes sur la base de ce seul critère.
Il existe pourtant un critère grâce auquel une différenciation peut être observée : c’est notamment celui de la souplesse.
Le Compte-Titres : à privilégier pour ceux qui veulent être indépendants et/ou transmettre du patrimoine financier.
En effet, le CTO s’avère être une excellente solution si vous souhaitez vous libérer des plafonds sur versement.
Contrairement au PEA, dont le plafond est souvent fixé à 150 000 € par plan d’action, le CTO vous offre une entière liberté à ce niveau-là.
De plus, l’autre avantage du compte-titre réside dans la facilité de retrait des mises qu’il garantit. Vous pouvez effectivement retirer une partie ou l’ensemble de vos actifs quand vous le souhaitez, sans risque de contrainte ou de pénalité.
Ce point est sans doute l’une des raisons pour lesquelles le compte-titre reste aujourd’hui l’un des plus prisés pour investir en bourse et spéculer, d’autant que celui-ci vous donne accès à tous les instruments financiers dont vous avez besoin (produits monétaires, fonds structurés, warrants…) et dans toutes les régions du monde !
Avantages déjà considérables, voici un dernier argument qui vous permettra peut-être de vous faire votre propre avis à propos du CTO. Et il s’agit de la transmission. Comme vous vous en doutez, il s’agit d’un point crucial car le passage de témoin reste une étape inévitable de la vie.
Encore une fois, force est de constater que l’avantage revient au CTO. Car celui-ci peut tout simplement être transmis de votre vivant à vos enfants. Et encore mieux, il leur permet d’échapper à la taxation sur les gains ! Et, oui, ni plus ni moins. Une fois hérité, le portefeuille (s’il ne dépasse pas les 100 000€) ne peut pas non plus être assujetti aux prélèvements sociaux.
Le PEA : à privilégier pour ceux qui recherches des avantages fiscaux avec des investissements passifs.
Par opposition, le PEA se cantonne quant à lui aux actions d’entreprise qui ont leur siège dans l’un des 28 pays de l’UE, ce qui peut s’avérer être un frein dans le développement de vos activités.
Mais sachez que le PEA reste l’un comptes les plus avantageux en matière de fiscalité. Il propose à tous ceux qui détiennent un domicile fiscal en France une enveloppe de capitalisation à avantages fiscaux.
Cette dernière représente un point qu’il ne faut pas négliger, car elle permet notamment d’encaisser des dividendes et d’arbitrer d’un support à l’autre sans faire tourner le compteur fiscal.
Il en va de même au niveau des prélèvements sociaux : le PEA est là aussi plus avantageux car ces derniers ne sont effectués qu’au moment des retraits d’actifs et non pas à chaque encaissement comme sur un CTO. Et pour aller encore plus loin, le PEA s’inscrit dans la durée avec une offre unique d’exonération fiscale valable au bout de 5 ans.
Passé cette période, vous ne payez plus d’impôt sur le revenu et n’êtes soumis qu’au taux de 17,2% au lieu des 30% inclus dans la fameuse « flat tax ».
Si ces deux types de compte se complètent, l’un à l’avantage des actifs et de ceux qui veulent privilégier les entreprises étrangères (CTO) et l’autre, pour ceux qui souhaitent profiter d’avantages fiscaux en s’accommodant des entreprises européennes, parfois sous performantes (PEA), il ne faudrait pas se laisser tenter par un courtier peu académique.
C’est d’ailleurs la question qui suit : où ouvrir un compte en ligne ?
Comment trouver le bon courtier ?
Le courtier, ou broker, est celui qui va vous permettre d’investir sur les marchés financiers : actions, obligations, matières premières…
Il en existe différents types, dont les trois principaux sont les suivants :
- Courtiers en ligne indépendants.
- Les offres courtages des banques en ligne.
- Les courtiers aux produits dérivés type CFD.
Mais tous les brokers en bourse ne se valent pas, notamment en termes de tarification, d’accès aux marchés boursiers ou encore d’outils et plateformes de trading.
L’arrivée des courtiers en ligne (DEGIRO en tête) a accentué la concurrence, ce qui a été bénéfique pour les épargnants. En effet, on assiste depuis quelques années à une baisse des frais de courtages, à une amélioration des offres et à quelques innovations.
Dans ce contexte, il paraît judicieux de se pencher sur la question des courtiers en ligne dans la mesure où ces derniers proposent des offres de qualité, tant sur le plan des services que sur celui des frais. Et sur ce dernier point, il faut dire que les sociétés spécialisées dans le courtage en ligne sont extrêmement attractives. Elles n’hésitent pas à pratiquer des tarifications particulièrement avantageuses, qu’elles peuvent mettre en place grâce à la délocalisation et la réduction de leurs effectifs.
Mais ces entreprises ne s’arrêtent pas là. En effet, elles proposent également à leurs adhérents tous les outils dont ils ont besoin pour être actifs sur l’ensemble des places boursières.
Car sur leurs plateformes, vous pouvez tout à fait demander le produit ou la place spécifique qui vous intéresse. Les plateformes en ligne sont une excellente solution pour ceux d’entre vous qui ont déjà un certain bagage technique et financier, et qui êtes surtout des investisseurs actifs voire très actifs.
Les courtiers en ligne se spécialisent dans les compte-titres et CFD, avec (il a déjà été cité) Degiro (c’est ici) comme référence tant sur les prix, que sur les actifs à négocier.
Mais dans un second temps, penchons-nous sur le point qui concerne le courtage via les banques en ligne.
Ces dernières proposent toujours leurs services à ne niveau-là, mais il est pertinent de se demander si elles représentent encore un bon choix. Car dans les faits, elles présentent nettement moins d’avantages au niveau des outils, et surtout plus de frais.
En revanche, là où elles peuvent encore se démarquer, c’est au niveau de leurs offres globales. Par ce terme nous désignons, en plus des services de courtage, les services « classiques » que peut offrir n’importe quelle banque. Ainsi, cette alternative demeure une bonne solution pour ceux d’entre vous qui n’ont pas spécialement envie de perdre du temps à travers les démarches administratives ou qui ne souhaitent pas éparpiller leurs avoirs.
Les banques en ligne se démarquent donc sur un autre créneau : les comptes PEA, avec en tête Boursorama qui tend à être détrôné par Fortuneo. C’est du moins ce que veut nous démontrer le magazine Le Point qui liste les deux candidats sur les deux premières places depuis deux ans.[1]
Enfin, le dernier point qu’il faut retenir au niveau de la sélection de vos courtiers, c’est évidemment le rôle de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Cette institution dont le but est de réguler l’ensemble de la place financière française doit toujours constituer votre garde-fou. Concrètement, cela signifie qu’il est important de se fier aux recommandations de cette autorité, qui établit régulièrement la liste des courtiers auxquels vous pouvez vous fier. Se fier au jugement de l’AMF, c’est donc une manière de se prémunir des arnaques mais aussi et surtout d’éviter de tomber dans le piège des frais cachés, que nous allons voir, accompagnés de quelques stratégies ?
Quelle stratégie pour investir son argent ?
En bourse, il est indispensable d’adopter une certaine stratégie.
Cette dernière est celle qui va définir votre plan d’action, auquel vous serez tenu de vous soumettre sur le long terme afin d’atteindre la régularité recherchée. Bien sûr, cette stratégie devra s’appuyer sur des concepts techniques bien définis, que l’on peut classifier selon deux catégories distinctes : la stratégie manuelle ou semi-automatique et la stratégie automatique.
Dans le premier cas, l’investisseur fait usage d’un ensemble de logiciels et de trackers qui lui permettent d’être au courant des meilleures opportunités, mais c’est bien lui qui effectue ses propres transactions en fonction de sa stratégie globale.
Dans le second cas, l’investisseur programme à l’avance ce qu’on appelle des « robots de trading » qui vont passer eux-mêmes les ordres d’achat et de vente.
Se doter d’un portefeuille diversifié.
D’un point de vue technique, l’investisseur est donc tenu de maîtriser les codes des trackers (appelés également ETF), des catégories des actions (valeurs de rendement, de croissance), des obligations, des devises et si il le souhaite : des matières premières.
Un peu d’ETF pour la simplicité et diversité.
Les ETF permettent avec une seule transaction, d’acheter ou de revendre, un panier d’actions. Dans le cas d’un ETF indice, leur cours suit à la trace un indice boursier de référence, ni plus ni moins. Cette réplication est la plus fidèle possible, car mécanique, même si l’on pourra noter quelques petites anomalies liées au slippage.
La composition d’un ETF indice regroupe en permanence l’ensemble des valeurs entrant dans la composition de son sous-jacent de référence, comme par exemple le CAC 40, selon une pondération identique à celle retenue pour son calcul.
Pour l’investisseur, cet outil constitue un avantage indéniable : en passant un simple ordre de bourse sur un titre unique, il se constitue un portefeuille diversifié qui reproduira la performance boursière d’un pays, d’un ensemble économique comme la zone euro ou encore d’un secteur d’activité spécifique.
Un peu de rendement.
Les valeurs de rendement sont, quant à elles, des actions dont le rendement est supérieur à la rémunération des emprunts fixés par l’Etat à 10 ans. Ces valeurs disposent d’un rendement supérieur d’au moins 1 point à celui de l’Obligation Assimilable au Trésor (OAT) et sont donc considérées par le marché comme des valeurs de rendement.
Parmi celles-ci, on retrouve généralement les sociétés des secteurs de l’immobilier et de l’assurance qui distribuent une part importante de leurs bénéfices à leurs actionnaires, mais aussi certaines sociétés industrielles dont l’activité n’est pas très gourmande en capitaux.
Pour les investisseurs intéressés par le rendement, il devient donc particulièrement important de sélectionner les actions susceptibles d’offrir cet avantage grâce à une hausse des bénéfices, de sélectionner des actions aristocrates du dividende et de s’entourer de celles qui félicitent, en rémunération, leurs actionnaires.
Un peu de stock picking pour les actions sous-cotées.
Il convient également de s’intéresser à l’analyse fondamentale, sans laquelle il devient difficile de parvenir à acheter les meilleures actions. Cette dernière est une méthode reconnue à long terme qui a pour but de déterminer la valeur d’un titre financier selon une technique relativement simple : se focaliser sur les facteurs qui influencent l’activité présente et future de l’entreprise.
Et parmi ces facteurs, on distingue deux catégories : les facteurs quantitatifs comme le PER que l’on peut mesurer et chiffrer, et les facteurs qualitatifs qui sont des variables immatérielles que l’on ne peut évaluer précisément.
Il faut prendre conscience que ces deux catégories ne peuvent aller l’une sans l’autre et qu’elles devront être prises en compte dans votre stratégie financière. Bien sûr, la deuxième catégorie ne pouvant être chiffrée, elle ne pourra qu’être évaluée sur la base d’hypothèses. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui font de la bourse une activité risquée. Néanmoins, effectuer un travail d’analyse financière constituera toujours un avantage considérable au moment d’entre en bourse.
Il y a autant de style de gestion que d’individu…
Dans la continuité de ce qui vient d’être abordé, il convient de préciser qu’il existe finalement différent type de gestion qui va vous permettre de choisir vos valeurs : on parle des approches growth et value.
Encore une fois, ces dernières sont complémentaires et détiennent chacune leurs propres avantages. La première, qui signifie littéralement « croissance », vise à miser sur les entreprises disposant d’un fort potentiel d’accroissement de leurs bénéfices.
La seconde est quant à elle davantage tournée vers les entreprises que l’on pourrait qualifier de « sous-évaluées », du moins par le marché. L’investisseur qui applique une approche « growth » est celui qui jette son dévolu sur la valeur qui présente des résultats de croissance réguliers dans le temps.
En revanche, il s’agit bien souvent d’entreprises dont le taux de redistribution par le biais des dividendes est faible. L’investisseur repose donc en grande partie son espérance de gain sur une potentielle augmentation de la valeur intrinsèque du titre choisi.
Par opposition, l’investisseur « value » fait le pari d’une potentielle revalorisation par le marché des titres de l’entreprise sous-côtée. En d’autres termes, il espère ce qu’on appelle un « rebond ». Il devra néanmoins faire attention à ce que la valeur sélectionnée ne soit pas condamnée pour des raisons qui lui sont inconnues.
D’une année à l’autre, les actions qui superforment tendent à revenir sur leurs moyennes, et les actions qui ont sousperformé tendent à revenir sur des niveaux habituels. Il n’est pas possible d’anticiper la performance future d’un style de gestion sur l’autre, ce pourquoi la diversification est une règle tant citée.
Mais en termes de performance, y’a-t-il un bon moment pour investir ?
Quel est le meilleur moment pour investir ?
Nombre d’investisseurs amateurs cherchent à savoir quel est le meilleur moment pour investir.
Nous allons encore vous décevoir, car en réalité il n’y a ni bon ni mauvais moment pour engager votre capital. En effet, le tout est de disposer en toute circonstance d’argent disponible afin d’effectuer vos placements. Et si vous suivez l’ensemble des conseils que nous allons distiller au cours de cet article, vous avez compris que malgré une excellent capacité d’analyse financière, il reste très compliqué de prévoir l’étendue d’une période donnée. Qu’il s’agisse d’une période de récession voire de krach boursier, ou encore d’une période faste, vous ne pourrez jamais prévoir avec exactitude la fin du cycle en question.
Concrètement, basons-nous sur l’affirmation selon laquelle une période de crise serait favorable aux investisseurs en bourse. Selon cette même affirmation, un tel contexte permettrait d’acheter des actions bradées, qui seraient donc accessibles à un prix très abordable. Et bien disons que cette affirmation est en partie vraie, mais qu’on ne peut jamais connaître l’étendue d’une crise financière et en déterminer la volatilité. Par conséquent, il est extrêmement difficile de mettre en place une logique d’achat revente à court et moyen terme. Dans ce cas, seules les actions à long terme et au risque plutôt mesuré seraient effectivement bénéfiques.
Dans la même idée, nous pouvons également nuancer le propos en abordant la stratégie du Dollar Cost Averaging (DCA), qui peut être mise en place en période de croissance. En parlant de cette dernière, nous pourrions faire un parallèle avec le principe de diversification du portefeuille boursier. En effet, cette stratégie consiste également à réduire l’impact de la volatilité, et ce en échelonnant ses achats d’action dans le temps.
Il existe donc bel et bien des techniques qui, une fois maîtrisées, peuvent être appliquées de manière plus judicieuse dans tel ou tel contexte financier. Mais là où il ne faut pas se tromper, c’est qu’il n’existera jamais un moment unique et idéal pour investir. Chaque période et chaque cycle financier vient avec son lot d’opportunités et de risques, et il serait dommageable de penser que l’une ou l’autre de ces périodes est à privilégier en toute circonstance.
Investir en bourse : risques & conseils
Concrètement peut-on éviter les risques en bourse ?
C’est sans doute l’une des questions que se posent la plupart des investisseurs en bourse.
En toute logique, ces derniers cherchent constamment à dénicher les sources d’investissement les plus rentables et les moins risquées. Cependant, la fatalité des choses veut que le risque zéro n’existe pas. En effet, comme nous l’avons expliqué, le fonctionnement même des indices boursiers et de leurs fluctuations fait de cette activité une science inexacte.
La question qu’il faut alors se poser n’est pas « Quelle action est une valeur sûre ? » mais plutôt « Quelle stratégie adopter pour réduire la part de risque ? » Car si vous n’êtes pas prêt à prendre des risques démesurés, sachez qu’il est néanmoins possible de lisser la part de volatilité, notamment en adoptant des stratégies long terme.
A ce titre, nous vous invitons une nouvelle fois à vous référer à la partie consacrée à la diversification de votre portefeuille boursier.
Ensuite, certaines règles de base doivent impérativement être appliquées. Parmi elles, on compte notamment le money management. Ce principe est en général bien connu des investisseurs, mais il peut parfois arriver que certains dérogent à cette règle dans un excès de confiance ou un manque de recul.
Rappelons donc l’importance qui réside dans la bonne gestion de votre bankroll (capital). Pour faire simple, il s’agit de veiller à gérer au mieux la taille de vos avoirs et la quantité d’actions que vous achetez, en fonction du montant de votre capital de départ. Le but est une nouvelle fois de lisser la part de risque en évitant au maximum les pertes qui risqueraient de vous faire très mal.
Inutile donc d’investir une part trop conséquente de votre portefeuille dans un seul et même titre. Enfin, la dernière règle du money management réside dans la mise en place d’un bon rapport gain/risque. Pour ce faire, nous vous conseillons par exemple de privilégier les actions dont le gain visé est supérieur aux pertes maximales que vous pouvez vous permettre d’encaisser. On nomme cette mesure le risk/reward pour risque/récompense.
Cet article ne pourrait pas être considéré comme complet si un rappel sur les risques n’avait pas été fait. S’il est difficile d’en prendre vraiment conscience, il convient de rappeler que 70% à 90% des investisseurs particuliers perdent de l’argent chaque année sur les marchés financiers[2].
Une statistique suffisamment inquiétante pour nous permettre de distiller quelques conseils.
Nos précieux conseils pour se lancer en bourse
Au regard de tous les points que nous venons d’aborder, certains conseils essentiels devront en quelque sorte constituer votre mantra au moment de vous lancer dans le grand bain.
Ne donner pas VOTRE argent aux autres.
Vous l’aurez sûrement déjà compris, mais nous tenions à vous le rappeler une nouvelle fois : n’investissez que l’argent que vous êtes prêt à perdre. Cette règle d’or est d’ailleurs valable dans de nombreux autres domaines, comme celui des jeux d’argent. En effet, imaginons que vous vous rendiez au casino. Dans ce cas, vous n’êtes pas sans savoir que le joueur sera toujours perdant sur le long terme.
Par conséquent, vous devrez adopter une approche purement basée sur le divertissement et ne pas voir le jeu comme un moyen de gagner de l’argent. La comparaison peut paraître ridicule, car nous savons évidemment que l’investisseur n’est pour sa part pas voué à être perdant toute sa vie.
Pourtant, l’état d’esprit est le même. Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que celui qui investit en bourse doit être bien conscient qu’il peut perdre gros et qu’il doit éviter à tout prix de se mettre dans une situation dangereuse en investissant un capital qu’il ne peut pas se permettre de perdre.
Couper vos pertes
D’autre part, nous vous conseillons fortement de rester lucide sur chacune de vos prises de décision. Ce point rejoint en effet celui de la gestion de ses émotions, qui a un impact indéniable sur la bonne conduite de vos activités.
Par lucidité, nous entendons par exemple de ne pas s’entêter à chercher à limiter la casse lorsque vous êtes embarqué dans une situation défavorable. De manière imagée, nous pouvons affirmer que si vous vous retrouvez un jour dans un bateau qui coule, l’énergie engagée pour changer de bateau sera toujours plus productive que celle qui vise à colmater les trous.
Bien sûr, ce facteur personnel diffère en fonction de la personnalité des individus. Certains seront naturellement capables de faire preuve de sang-froid en toute situation, tandis que cela s’avérera plus complexe pour d’autres. L’autre conseil que nous pouvons vous donner serait donc de mettre en place en parallèle de vos activités financières une routine basée sur la relaxation et la maîtrise de soi. N’oubliez jamais que la bourse est un domaine où circulent de grandes quantités d’argent, et où les sources de pression sont donc nombreuses.
Oublier l’effet de levier.
Troisième conseil : n’utilisez pas d’effet de levier. Cela pourra vous sembler curieux, mais cet outil peut s’avérer extrêmement destructeur. En effet, pour ceux qui ne le savent pas, l’effet de levier est un instrument largement utilisé en bourse qui vous permet de miser des sommes bien supérieures à celles dont vous disposer en réalité.
Ainsi, il vous octroi la possibilité de bénéficier de gains auxquels vous n’auriez pas pu avoir accès normalement. Vous vous en doutez : cette pratique est très risquée, d’une part au niveau des pertes potentielles et d’autre part au niveau des arnaques qui existent autour de cela.
Méfiez-vous donc des courtiers qui vous font miroiter des gains exceptionnels grâce à cet effet de levier, qui est loin d’être indispensable pour atteindre vos objectifs.
Attention à la course aux dividendes.
En Bourse, nombreux sont ceux qui parlent d’une « stratégie des dividendes »
Certes, se pencher sur le retour sur dividendes demeure un point essentiel à ne pas négliger au moment de sélectionner un titre. En revanche, il ne faut pas tomber dans le piège : une action à haut rendement et à haut dividende n’est pas forcément rentable !
Cela peut à première vue paraître improbable, mais il n’en est rien. En effet, un gros dividende ne sera pas toujours couvert pas les bénéfices. Et dans certains cas, cela pourrait être encore pire : un haut dividende peut cacher une dépréciation de l’action. Le rendement du dividende se calcule par rapport aux cours de l’actif qui le distribue, si ce dernier est en très forte tendance négative alors que le montant du coupon (dividende) est lui fixe, le rendement monte mécaniquement.
Finalement, lorsqu’on effectue le calcul, on se rend compte que le versement (ou non) d’un dividende revient à un résultat neutre. C’est en tout cas la conclusion que l’on obtient d’un point de vue mathématique, puisque deux actions identiques et d’un même niveau de rendement vous rendront toujours la même somme, qu’elles comprennent un dividende ou non.
La seule nuance qu’il peut être important de rappeler, c’est que l’action comprenant le dividende vous permettra d’obtenir un retour direct en cash. Et ce, tout en évitant de dévaluer drastiquement votre investissement.
Faites-vous votre propre avis.
Dans un environnement où la finance est reine, il est logique de voir tout un tas de médias essayer de proposer un contenu vulgarisé.
C’est un point dont il faut évidemment se méfier, car comme au sujet des formations, chaque donnée sur la bourse que vous retrouverez sur internet ou dans les médias n’est pas nécessairement vraie. D’ailleurs, si vous vous penchez sur la question, vous constaterez avec perplexité que ce flot d’informations est souvent contradictoire.
Et oui, car comme dans chaque discipline, la finance vient avec son lot « d’experts » et de médias spécialisés, qui adoptent tous un point de vue relativement différent. Étant une activité spéculative, la bourse est donc en proie à une multitude d’hypothèses, parfois avérées, parfois totalement erronées.
Il est donc très important, ici comme pour les questions sociétales ou politiques, de recouper les informations des différents médias et des différents analystes financiers. Cela pourra vous être bénéfique si vous adoptez une vision critique et que vous tentez de comprendre les éléments qui amènent aux conclusions. Ainsi, vous serez capable de prendre du recul sur chaque affirmation afin de les nuancer et de prendre les meilleures décisions possibles.
Les médias sont-ils fiables ? personne ne peut réellement répondre à cette question. D’un côté, il apparaît que les médias ont souvent tendance à faire du sensationnel afin de générer du trafic, au risque de sacrifier le pragmatisme et l’information pertinente.
Mais d’un autre côté, difficile de négliger l’actualité boursière, ses annonces et ses chiffres, tant celle-ci est indispensable dans la compréhension d’un univers en perpétuelle évolution. Difficile aussi de négliger la qualité de certains intervenants, qui sont moins accessibles.
Le seul conseil que nous pouvons donc vous donner serait de penser par vous-même tout en continuant à vous informer au maximum. Ne négligez aucune source de savoir mais faites simplement le tri dans cet ensemble de données.
Chacun à une histoire à écrire.
Investir en bourse n’a jamais été aussi accessible d’un point de vue pratique. De plus en plus d’épargnants tels que vous et moi s’y intéressent chaque année, et y investissent une grande partie de leur capital au risque d’encaisser des pertes parfois très importantes.
Ces pertes, bien souvent, sont causées par un manque d’information, de formation et d’analyse des marchés financiers. En effet, l’idée reçue selon laquelle investir en bourse serait un jeu d’enfant, qu’il suffirait de placer ses actifs et d’attendre que ces derniers se fructifient, est bien évidemment erronée.
Trop de gens se trompent sur leur manière d’aborder une telle activité, ou au contraire décident de ne pas s’y intéresser car cela leur apparaît comme un monde complexe et isolé. Le but de cet article était donc de rétablir la vérité sur toutes ces questions qui restent en suspens, et de permettre à un maximum d’investisseurs potentiels de partir sur un bon pied, en étant conscients des risques mais aussi des opportunités.
Bien que notre discours puisse sembler à certains égards très pessimiste, il n’en demeure pas moins plein d’espoir. Nous pensons sincèrement qu’un mélange de bonne volonté et de persévérance peut permettre à chacun d’entre vous de se fixer des objectifs honnêtes et atteignables relativement rapidement.
De plus, la bourse reste un environnement passionnant qui, au-delà de son espérance de gain, vous apprendra de nombreuses choses d’un point de vue humain et intellectuel. Il s’agit là d’une expérience formidable que vous pouvez décider de mener en vous entourant des bonnes personnes et des bons outils.
Et surtout, n’oubliez pas : vous seul êtes le garant de votre avenir financier.
Références
- [1] le Point, Le palmarès 2020 des banques le moins chère, [en ligne], dernière consultation le 03 mars 2021.
- [2] Europe1, Boursicoteurs, vous avez 89% de chances de perdre de l’argent, [en ligne], dernière consultation le 12 mars 2021.
Merci Christopher pour cette belle intro au monde de la bourse.
Comme je débute, je m’interroge sur l’utilisation d’une plateforme virtuelle comme outil d’entraînement, laquelle et quels sont tes bons conseils en la matière ?
Excellente journée et encore merci,
Alexandre
Bonjour Veschambre,
Merci à toi 🙌
Effectivement les plateformes virtuelles sont à conseiller dans un premier temps.
J’utilise (et on la voit souvent en vidéo) la plateforme Prorealtime.
Le compte démo est gratuit en données fin de journée, les marchés réels sont payants..
Sinon la plateforme TradingView propose aussi un compte démo possible.
Deux outils assurément fiables.
Bien à toi