Je présente par avance mes excuses à tous les day-swingers. Les fautes contenues dans le titre sont évidemment volontaires. Sinon, il y aurait de quoi remettre sérieusement en cause mes compétences d’expert 😉 C’est un petit clin d’œil à une erreur de débutant – littéralement. Car en principe, quelqu’un qui orthographie ainsi la forme… n’a pas bien étudié la question. Celle qui consiste à bien approcher et organiser son initiation.
“Devenir trader” (oui, c’est ainsi qu’on l’écrit) n’a rien d’une promenade de santé. Il faut se préparer à prendre des risques. Comprendre la potentialité d’un échec. Parfois, aussi, savoir en essuyer.
Ces principes se trouvent au cœur de ma démarche sur LFT. La présente publication consiste, quant à elle, en un “remake”, adaptée pour l’année 2024. Depuis la première version, j’ai encore aiguisé mes compétences. Je ne me prétends pas à l’abri. On ne l’est jamais vraiment. Mais je peux compter sur quelques nouvelles connaissances.
Voici donc mes conseils pour devenir trader. Pas nécessairement pour être “le meilleur”. Cela ne voudrait pas dire grand chose, d’ailleurs. Ce qui importe, c’est d’atteindre un seuil de rentabilité. Sans dériver.
Moi-même, j’ai été à la place des néophytes. Je sais qu’au départ, on espère gagner de l’argent facilement. Et tout de suite. Prudence ! Pour ma part, j’ai échappé au pire. Je sais toutefois que d’autres entrent dans un cercle vicieux, sans parvenir à s’en sortir. Endettement, dépendance, arnaques… la centrifugeuse a des effets douloureux.
Humblement, objectivement, laissez-moi vous guider. Je ne vous promets pas monts et merveilles ; cela dit, ces repères peuvent vraiment vous aider. Quatre repères, organisés autour de quatre étapes qui ont jalonné mon expérience.
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Mais revenons au sujet.
1. Les meilleurs “traiders” utilisent les meilleurs plate-formes de trading
Vous l’aurez compris – je considère le mot “traider” comme affectif – l’idée n’est pas de se moquer. Quoi qu’il en soit, ceux qui se lancent dans la grande aventure du trading…
… doivent choisir un bon courtier. C’est une étape fondamentale. Il paraît impossible de la contourner. Plusieurs raisons expliquent la dimension essentielle de cette décision :
- Un broker fiable ne pratique pas des tarifs indécents. Les transactions sont disponibles à des prix accessibles, tout simplement.
- Il faut à tout prix fuir ce qu’on appelle la “chasse aux stops”. Cette pratique douteuse revient à tracker les garde-fous afin que les utilisateurs clôturent à perte.
- Si la plate-forme de trading choisie est trop bancale, trop fragile, elle pourrait disparaître du jour au lendemain. Les conditions générales n’y changeront rien. Si le groupe choisit de disparaître, il s’en moquera bien.
- Une interface datée ou pénible à explorer nuit indirectement (parfois directement !) au succès des opérations. En 2024, on est en droit d’exiger une navigation dans les meilleures conditions.
Soyons clairs : bien désigner son broker (courtier) est LA décision la plus importante que vous prendrez. Cela conditionne votre réussite – je n’exagère pas. Une question vient alors se poser…
Comment bien choisir son broker ?
Pour bien choisir son broker, rien ne vaut les suggestions d’un trader avisé.
Après autant d’années et de tests, j’ose me considérer comme tel. Je vais vous révéler le prestataire que j’aurais aimé connaître d’emblée.
Ce broker de confiance, c’est Freedom24.
Ai-je établi un partenariat avec cette plate-forme ? Oui. Il serait malhonnête de s’en cacher. Mais je n’adopte pas une démarche maladroite pour autant. Il suffit, pour s’en convaincre, de consulter les avis clients.
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2. Devenir “traider”, c’est apprendre le “traiding” au bon endroit
Malheureusement, vous n’y échapperez pas. Oh, certes, vous pourriez avoir beaucoup de chances. Cela dit, on n’aborde pas les marchés financiers comme on pousse les portes d’un casino.
Aussi cynique que ça puisse paraître, j’ai aimé me faire arnaquer.
Bon, je m’explique. Je ne suis pas maso, tordu ou désaxé. Ce que j’entends par là, c’est que ma mauvaise expérience m’a appris à me méfier. N’ayons pas peur de l’affirmer : la finance est un milieu opaque, où baignent plusieurs requins. Il n’y a pas que des escrocs, naturellement. Tous les acteurs ont des intérêts, pour autant.
Trading : comment les différents acteurs se rémunèrent-ils ?
- Votre banquier touche des commissions lorsqu’il vous vend des produits de placement.
- Votre analyste préféré est parfois payé pour dresser une recommandation positive d’un titre. Ceci afin d’appâter les investisseurs.
- Votre courtier est tout heureux de vous voir arriver chez lui. C’est l’occasion de récupérer (sans prise de risque) a minima des commissions sur vos ordres. Parfois sur vos pertes. Monde cruel où le malheur des uns fait la cagnotte des autres.
- Votre formateur, va a priori toucher de l’argent lors de votre achat ou abonnement. Le fait que le cursus soit pertinent/intéressant n’est pas un critère pertinent. Financièrement et en ce qui le concerne, tout du moins.
- Votre arnaqueur (fictionnel : il vaut mieux l’éviter !), quelle que soit sa casquette (formateur, créateur de plateforme, option binaires, algo, signaux forex, robots,…) veut votre argent. Et basta.
Difficile de séparer le bon grain de l’ivraie. Qui dit faux ? Qui dit vrai ?
Les promesses de réussite sont si séduisantes. Les plus vils laissent miroiter la liberté. La vie rêvée.
A mes débuts, moi aussi, je me suis fait avoir. C’est pour ça que je partage ceux qui m’ont aidé – tels que Interactiv Trading et Julien Flot. C’est facile de conseiller un service, il y en a des tonnes sur internet. Mais conseiller un service “testé et approuvé” demande de l’investissement. Du temps. J’ai investi et patienté, justement.
Ne vous limitez pas à ma short-list des formateurs, ceci dit. Même si je soigne sa qualité. D’autres principes sont à connaître. Dès maintenant.
Apprendre le “traiding” ne signifie pas “tout savoir”
Les débutants qui gravissent quelques échelons peuvent devenir un peu… arrogants. Présomptueux. Jusqu’à oublier que leur initiation date d’il n’y a pas si longtemps.
J’ai fait partie de ces grands enthousiastes. Après quelques semaines de découverte, d’essais, je me suis dit : ça y est ! Maintenant, je sais. Je vais sûrement perdre de temps en temps. Toutefois, globalement, je maîtrise le trading.
Et pourtant. Au moment d’échanger avec un spécialiste… je suis revenu à la réalité. J’étais loin du sommet. À peine avais-je parcouru une petite vallée. Quand le trader en question s’est mis à me parler, beaucoup de notions me paraissaient obscures. Difficiles à décrypter.
Était-je face au spéculateur parfait ? Non. Il n’existe pas. Et pour cause : personne ne sait. Personne ne sait si la bourse va monter, descendre, aller à droite où à gauche.
Rétrospectivement, cet extrait a pris beaucoup de sens pour moi :
Ne vous laissez pas impressionner par BFMTV et autres médias spécialisés. Ils invitent des pontures, oui. Mais seulement pour tirer des conclusions à partir du passé.
Le CAC40 décolle ? Alors “les investisseurs se découvrent un appétit pour le risque”. Génial. Sauf que l’appétit vient en mangeant. Et qu’il ne faudrait pas se montrer trop gourmand. Une déroute les attend potentiellement au tournant. Exception faite des initiés (et donc en toute illégalité), personne ne peut lire dans le marc de café.
Et c’est une sorte d’avantage pour nous, petits porteurs. Nous avons le même degré d’information, sans souffrir de la même pression. Car oui, les gros capitaux doivent prendre d’énormes précautions.
Pour résumer, ne cherchez pas le grand secret. Trouvez votre rythme, et gardez une certaine flexibilité.
4. Le “traiding pour les nuls” : visez la stabilité
Vous aurez toujours une bonne raison de vendre. Je vous livre quelques exemples :
- L’indice arrive à proximité d’une résistance majeure.
- L’indice a clôturé avec un avalement baissier.
- L’indice est en haut de son canal haussier.
- L’indice a un peu trop monté.
- La bourse suit des mouvements à priori irrationnels. Un rééquilibrage semble imminent. Si si, tout le monde le dit dans la presse !
Bilan des courses, le marché sera encore là… quand vous ne serez plus solvable.
Les responsables sont ceux qui vous disent que vous pouvez gagner à tout moment. Quand ça monte et quand ça baisse ; bref, invariablement. Ce peut être vrai pour des actifs bien ciblés, mais en ce qui concerne le marché des actions (haussier 70% du temps), la donne est sensiblement différente.
Les allers-retours frénétiques mènent droit dans le mur. J’en suis persuadé. Faire du trading (et non plus du “traiding” ;)) signifie que vous allez spéculer sur des mouvements à court terme. Rien de plus…
J’en viens à une bonne nouvelle. Une proposition en guise de conclusion.
Mon expérience de traider devenu… trader, à votre service
Je ne suis pas le loup de Wallstreet ; même pas sa version française.
En revanche, j’ai appris et compris de nombreuses choses depuis mes débuts. Désormais, mon expérience, je la partage. Je la transmets, en m’efforçant de rester modeste et sage.
J’ai notamment mis en place une série d’e-mails confidentiels. Confidentiels dans le sens où je n’en dévoile pas le contenu sur une page web. C’est un lieu de liberté pour moi, où je ne serai pas copié.
J’y parle de trading, sans oublier les cryptomonnaies. Vous profitez de mes connaissances, apprendre à votre tour, découvrir et comprendre les investissements sans vous brûler les ailes.
Tout ça se passe ici.
La bourse n’a rien d’un havre paradisiaque. Mais quand on apprend à danser, il y a vraiment de quoi se fasciner. Sans perdre contact avec la réalité.
J’espère que ces quelques pistes vous aideront. Je vous souhaite le meilleur, et vous dis à bientôt pour d’autres recommandations. ❤️
Je veux devenir trader
bonjour vous avez dit que échangé avec un ancien trader professionnel et que il vous appris plein de chose quelle sont ces chose. Merci
Bonjour Lionel,
Effectivement c’était un très bel échange.
J’ai discuté avec lui juste après le flash krash de la bourse liée au coronavirus en mars 2020.
Lui en avait profité. Il avait shorté la bourse, non pas parce que la bourse était sur des plus hauts, mais parce qu’il avait pressenti des alertes, par exemple :
– Avant l’arrivée du Coronavirus en France, il y avait des mouvements en Chine (poumon industriel mondial).
– Apple venait d’annoncer un profit warning, rarissime pour un groupe aussi solide.
– Quelques mouvements aussi alertant dans les déplacements des liquidités.
Nous avions aussi la même vision sur l’analyse technique. L’analyse technique n’est pas inutile, mais elle ne se suffit pas à elle seule.
Bien à vous
Christopher
Bonjour, existe t’il une formation professionnelle pour devenir trader financer par la formation professionnelle (Fongecif) ? Quel genre d’ordinateur fait-il pour traider ? Merci
Bonjour Alexandre,
Malheureusement le (Fongecif) ou CPF a limité ses financements envers de nombreuses formations. Les formations trading ne sont plus éligibles via ce moyen 🙁
Concernant votre question sur le set up, vous pouvez le faire avec tous les ordinateurs, moi-même utilise un PC portable de base avec ProRealTime, le plus important concerne votre connexion internet, il vous faut un bon débit.
Belle réception
Christopher