Comment devenir riche et millionnaire ? [DOSSIER 2022]

La promesse de richesse est une chose, vous enseigner les bonnes pratiques et les mettre en application en est une autre ! Et c’est ce que nous vous proposons de découvrir.
Comment devenir riche ?
Business pour devenir riche

En bourse, nombreux sont ceux qui vous promettent richesse et liberté financière. Exposant des rendements mensuels surréalistes et intenables dans la durée pour vous convaincre que tout est possible sans toutefois pouvoir valider leurs propos dans des stratégies de trading mises en application. Alors nous allons creuser, essayer de comprendre et surtout vous proposer, ce qui nous semble le plus réaliste pour devenir riche. Grâce, avant tout, à des stratégies et astuces financières. Même si il est évident que ce sont les activités entrepreneuriales qui peuvent d’abord faire exploser rapidement vos résultats financiers.

Mais encore faut-il là aussi, prendre en considération quelques bonnes pratiques. Alors avant de nous intéresser aux stratégies financières qui s’inscrivent dans la durée, intéressons-nous rapidement aux bonnes pratiques de l’entrepreneuriat.

C’est donc un article plein de bon sens que nous vous proposons qui, je l’espère, vous permettra de découvrir quelques clés du succès et d’en profiter 😉

Les bonnes pratiques de l’entrepreneuriat

Développer une expertise

L’investisseur et philanthrope milliardaire Warren Buffett a fameusement décrit ce qu’il considérait être le meilleur investissement : « En fin de compte, il y a un investissement qui dépasse tous les autres : l’investissement en soi. Personne ne peut vous prendre ce que vous avez en vous, et tout le monde a un potentiel encore inutilisé ».

Investir en soi peut signifier développer une expertise, ou diversifier ses compétences. Dans les deux cas, on se met en position de travailler sur des projets plus complexes, mieux rémunérés et dans une vision long terme.

Plusieurs méthodes peuvent être employées : lire des livres (comme “Père riche, père pauvre”) ou écouter des podcasts, participer à des ateliers, acheter des formations sur internet, interroger des acteurs du domaine qui vous intéresse, réaliser des stages… Faire intervenir un coach peut aussi apporter une aide décisive pour définir et atteindre ses propres objectifs. Quant aux ateliers, conférences et séminaires, outre l’acquisition d’informations, ils permettent aussi de rencontrer d’autres personnes et d’étoffer son réseau. L’autoformation offre un bénéfice secondaire : elle permet de se confronter à de nouvelles expériences et de découvrir autre chose.

L’apport de la formation dépasse donc le seul aspect carrière. Elle favorise le développement des connaissances, élargit le spectre de vos connaissances et améliore la confiance en soi tout en donnant une nouvelle assise à notre identité.

Se trouver une niche, répondre à un besoin et développer son entreprise en ligne

Internet a permis d’écourter virtuellement les distances. S’adresser à un audience à l’autre bout du monde est maintenant devenu une évidence. Une entreprise peut ambitionner d’avoir une portée supérieure, de ratisser plus vaste. Cet aspect a totalement changé la donne. Les projets les plus originaux, qui auraient échoué par le passé, faute d’un marché suffisant en local, trouvent désormais leur public au plan mondial. Elles deviennent viables, voire prospères. En conséquence, on peut désormais s’enrichir en se positionnant sur un marché de niche.

Aujourd’hui, tout le monde peut se construire un site web, même si l’on ne connaît pas la programmation. Il est même possible de tout gérer depuis son smartphone même si cela présente quand même quelques limites…

Il existe de nombreux tutoriaux en ligne pour se former aux différentes techniques qui entourent la publication de contenus sur le net (SEO, emailing, montage vidéo, copywriting, etc.). Les plus talentueux peuvent ainsi gagner une communauté de followers – devenir influenceur – et gagner leur vie grâce à la publicité ou à la vente de produits (numériques ou non) comme notre JP, devenu tristement célèbre récemment :

L’écrit n’est plus le seul vecteur de communication et la diffusion des contenus peut prendre d’autres formes sur des plateformes spécialisées. Le métier de blogueur se décline maintenant en vlogger (vidéos) ou podcasteur (podcasts). Certains blogueurs portent toutes ces casquettes, tandis que d’autres se spécialisent sur certaines plateformes (Youtube, Instagram…). Aujourd’hui, tenir un blog n’est même plus obligatoire (même si c’est fortement recommandé).

Les “influenceurs” utilisent l’influence qu’ils exercent en ligne au travers des idées ou des concepts dont ils font la promotion pour gagner de l’argent. Lorsqu’ils ont acquis une grande masse de “followers”, ils sont parfois contactés par les marques pour faire la promotion de produits ou de services. D’autres influenceurs se rémunèrent au travers de l’affiliation. Chaque fois qu’une vente est réalisée grâce au message de promotion qu’ils ont publié, ils perçoivent une commission. Certains blogueurs affiliés se spécialisent sur la vente sur Amazon. Ils s’inscrivent au Club Partenaires du géant du e-commerce, puis ils créent des contenus pour promouvoir des produits vendus sur la plateforme, et déclencher des ventes. Certains affiliés expliquent que cette activité les a rendus millionnaires.

Toutes ces activités attirent de plus en plus de candidats, et désormais, les entreprises de ce type pullulent. Ce foisonnement a des conséquences : il est de plus en plus difficile de se démarquer dans cette masse. Les premiers installés ont développé une aura et une audience qui leur confère un avantage significatif sur les nouveaux-venus. Ils ne doivent pas sous-estimer les efforts nécessaires qu’ils devront déployer pour être visible et bâtir une communauté. Il est facile de se lancer sur Internet, mais y réussir n’est plus si évident.

Développer son entreprise physique

On peut aussi se tourner vers les activités de niche hors ligne qui permettent de s’enrichir. Il s’agit parfois d’activités insolites. Là encore, le principe consiste à se positionner sur un marché inexploité car passé inaperçu. L’Américain Glenn Berger est ainsi devenu millionnaire en revendant les balles de golf qu’il va récupérer dans les étangs qui bordent les parcours de golf. 

Mais l’une des activités qui permettent de s’enrichir le plus rapidement hors ligne est la reprise d’entreprises en liquidation pour en relancer les activités, parfois dans le but de les revendre. Le parallèle avec la bourse est évident, il s’agit d’acheter au point le plus bas, lorsque l’entreprise est en faillite, puis la relancer et la revendre au prix fort.

Racheter une société permet de s’éviter les démarches liées à la création d’entreprise, et de se doter immédiatement de la structure nécessaire pour se lancer dans les affaires : locaux, équipements, personnel…. Les fournisseurs sont déjà connus, et dans certains cas, la société a déjà négocié des conditions intéressantes avec eux. Le repreneur récupère également tout ou partie de la clientèle. Il profite de la réputation acquise de la société, et pourra compter sur des collaborateurs déjà formés qui connaissent bien le marché.

Plusieurs options sont offertes pour financer une opération de ce type :

  • le recours à des capitaux personnels ;
  • le recours aux fonds personnels des proches ;
  • la sollicitation d’aides publiques (NB : Très souvent, pour obtenir ces aides, il faut financer soi-même 20 à 35 % du montant total de la vente par des capitaux personnels) :
  • l’obtention d’emprunts bancaires ;
  • le lancement d’une campagne de crowdfunding.

Si l’on est demandeur d’emploi indemnisé, on peut réclamer l’attribution de l’Aide à la Reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). Le Réseau Entreprendre ou l’Initiative France accordent des prêts à taux zéro. Certaines régions proposent aussi des dispositifs d’aides pour les repreneurs.

La zone d’implantation de l’entreprise en question est un point crucial. Comme l’indique l’adage « Emplacement, emplacement, emplacement », ce critère est particulièrement déterminant si l’entreprise reprise est un commerce. Une boutique située dans une rue peu fréquentée n’offre qu’une faible visibilité. Au contraire, si elle est située dans une zone passante, elle sera plus susceptible d’attirer des clients et la valeur immobilière (le foncier) sera plus valorisable. Les possibilités de stationnement proches et peu onéreuses sont aussi un critère à prendre en compte.

Pour trouver l’entreprise de vos rêves, vous pouvez toujours vous adresser à des réseaux spécialisés en cession et reprise d’entreprise.

Néanmoins, le rachat de société présente tout de même certains risques. D’abord, très souvent, les entreprises rachetées sont lourdement endettées. Elles peuvent aussi avoir perdu leur avantage compétitif. Le transfert du pouvoir est parfois compliqué. Enfin, elles peuvent être confrontées à des litiges épineux. Preuve qu’il faut parfois restructurer profondément et changer de concept si l’ancien est trop vieillissant.

Il est indispensable d’éplucher les documents financiers de l’entreprise ainsi que ses statuts. De même, il faut réaliser un audit pour mettre en évidence ses atouts et ses vulnérabilités et valoriser de façon fiable ses actifs et passifs. C’est pourquoi il est fortement recommandé de se faire accompagner par un expert-comptable ou un expert spécialiste du rachat d’entreprises.

L’entreprenariat est une activité aussi rémunératrice que risquée – les plus riches du monde proviennent de l’entreprenariats – mais elle ne s’adapte pas toujours à vos capacités financières et peut vous faire prendre des risques inconsidérés. Alors maintenant passons aux bonnes pratiques de l’investissement qui, si il reste lui aussi risqué, peut toutefois s’adapter à votre capital.

Les bonnes pratiques de l’investissement

Devenir riche grâce aux investissements

Choisir les bons placements

On rentre dans un sujet qui nous est cher, celui des investissements. Malheureusement la quête de la fortune vous obligera à vous désintéresser des investissements peu risqués : on parle ici des livrets d’épargne, des assurances-vies ou encore des plans d’épargne retraite.

Seuls l’investissement immobilier – réputé plus sûr – et l’investissement financier – réputé plus rémunérateur – sont de nature à pouvoir occasionner des revenues et du patrimoine conséquents.

Même si l’investissement immobilier est l’investissement préféré des Français, l’attractivité de ce secteur dans un contexte de taux bas présente des risques à mesurer. Le coût d’acquisition des biens augmentant mécaniquement, il réduit vos possibilités de valorisation à court terme, dégrade le pouvoir d’achat des locataires augmentant le risque de défaut, vous expose à une fiscalité étouffante et vous expose cruellement aux crises économiques. Sans compter le risque de déflation démographique (lié au Papy Boom) et les migrations territoriales.. là encore il faut mesurer son horizon de placement et les réels opportunités d’un actif immobilier.

La volatilité des placements financiers et les incertitudes économiques offrent aussi quelques déconvenues à court terme sur les placements financiers. L’historique des cours de bourse nous rappelle toutefois que plus la détention des actifs financiers est longue, plus l’investissement est sûr. L’avantage des placements financiers c’est qu’ils s’adaptent à vos ressources et ne vous exposent pas – en l’absence de levier – à des risques inconsidérés. La multiplication des investissements en day-trading, swing-trading et long terme peut également vous proposer des perspectives intéressantes. Encore faut-il avoir les bonnes pratiques…

Toujours privilégier le TIMING

Un erreur classique en trading est de s’intéresser au Pricing, c’est à dire au prix d’une action ou d’une monnaie. Le prix importe peu en réalité, la bourse n’est pas rationnelle et réagit en fonction de facteurs extra-économiques pas toujours perceptibles.

Une action n’a jamais suffisamment monté ou baissé, s’il y a un intérêt pour une valeur, il est plus logique de croire que cet intérêt, dont nous ne connaissons pas tous les tenants et aboutissants, va continuer. L’inverse est également vrai, tenter de rattraper une action qui s’effondre est peine perdue.

Le Timing présente des intérêts peu connus. Il permet de profiter d’un flux directionnel, de reprendre une tendance en construction, de rentrer en swing sur des valeurs volatiles. Mais ceux qui rentrent sur un actif financier parce qu’il est au bon prix (pour eux), étant considéré que le bon prix c’est la conséquence d’un bon timing! font une erreur. Payer l’action Renault à 30€ en pleine crise du coronavirus, c’est une erreur.

L’une des clés du trading : Il faut se focaliser sur le TIMING et non sur le PRICING.

Se former

La formation est indispensable dans tous les domaines. Personne ne peut imaginer devenir l’expert d’un sujet qu’il ne connait que très peu, sans fondamentaux et bases solides. Et en matière d’investissement financier, si la rentabilité des actions est reconnue depuis plusieurs années[1], le risque d’erreur lié aux méconnaissances des instruments, des frais et des leviers peut vous amener à des situations tragiques.

Toutes les personnes méga-riches le sont grâce à leur patrimoine et notamment financier[2]. La fortune des grands patrons évoluent en fonction de l’évolution des cours des sociétés dans lesquelles ils sont investis. Sont-ils de plus en plus riche ? Oui, de règle générale et sans catastrophe économique. Mais ces personnes sont aidés, conseillés, avertis et vous devez aussi l’être un minimum.

Se fixer un objectif et suivre ses finances

La quête de la richesse, que l’on pourrait objectivement fixé au premier million d’euros, est un chemin de vie. L’une des premières étapes est de reprendre en main ses finances et comme toutes entreprises, se fixer des objectifs et un plan de plusieurs années.

Imaginons que cette année, je dispose de 10 000€ d’épargne que je souhaite reprendre en main. Je souhaite raisonnablement disposer de 15 000€ l’année suivante, soit une augmentation de 50% de son capital. Je dois donc épargner en moyenne 420€ par mois supplémentaires, dès lors, inutile de croire que l’on peut devenir riche sans travailler. C’est parfaitement envisageable avec les solutions proposées dans cet article (réaliser des économiques, proposer des services, créer une activité passive, investir, etc.).

Dans cette hypothèse, comprenant l’augmentation continuelle de mon épargne, les intérêts composés liés aux investissements et les solutions d’investissement proportionnées à mes nouveaux moyens, je peux imaginer devenir millionnaire dans 15 ans. Cela vous parait long ? Hum… qui aujourd’hui à un plan de vie pour devenir millionnaire dans 15 ans ? celui qui commence à 20 ans pourrait toucher son premier million à 35 ans. C’est hypothétique si vous laissez la vie et les opportunités salariales vous entraîner, mais c’est réel avec un plan et des projets.

Développer, augmenter et optimiser

Développer et augmenter c’est en réalité garder à l’esprit le plan précédemment fixé et ne pas se limiter d’une hausse substantielle des revenus qui auparavant était inenvisageable. Le processus a un effet “boule de neige”, c’est-à-dire qu’il est long et lent au début puis devient de plus en plus fort, violent et rapide.

Optimiser, c’est savoir se développer, diversifier et faire face aux imprévus. L’une des pistes d’optimisation est le développement d’un compte en dollars pour se prémunir d’une crise de l’euro et garder un portefeuille fort VS une monnaie qui se dévalue.

La discipline à adopter pour générer de l’épargne

Générer de l’épargne en réduisant ses dépenses

Pour investir, le nerf de la guerre, c’est l’épargne ! La clé, c’est de s’imposer une discipline de fer pour mettre de l’argent de côté régulièrement. Cette discipline repose sur deux piliers :

  • La réduction des dépenses à leur minimum. Elle consiste à examiner scrupuleusement les sorties d’argent, pour éliminer toute dépense inutile et minimiser les dépenses nécessaires. On peut par exemple supprimer tout abonnement sous-utilisé, et renégocier tous les contrats qui peuvent l’être (assurance voiture, crédit, loyer, téléphone, etc.).
  • Une modification dans le comportement d’achat. Elle vise à restreindre les achats de bien de consommation pour se concentrer sur des biens qui conservent de la valeur, qui seront revendables et qui pourront générer des revenus). On dissocie alors l’actif (l’achat qui vous rapporte de l’argent) du passif (l’achat qui vous coute de l’argent).

Générer différentes sources de revenus

Il est très risqué de n’avoir qu’une seule source de revenus. Comme pour toute chose, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. On peut être licencié, et perdre son salaire. Si l’on est influenceur, on peut subir une modification de l’algorithme du réseau social sur lequel on effectue ses publications, et perdre brutalement une grande partie de sa visibilité. C’est pourquoi il est souhaitable de combiner plusieurs activités différentes génératrices de revenus parfois même très simple (vendre des objets d’occasion, proposer des services (rédaction, baby-sitting, ménage, etc.) ou développer des projets passifs).

Épargner/Investir régulièrement et profiter des intérêts composés

Il peut être tentant de profiter des gains de son épargne, et de procéder à leur retrait pour en profiter immédiatement en réalisant des achats.

Mais ce n’est pas la meilleure tactique pour optimiser ses placements. Dans cette situation, on maintient à l’identique le capital placé au départ. Les intérêts qui seront calculés l’année suivante ne varieront probablement que très peu (et uniquement si le taux qui sert à les calculer évolue). Il est donc bien plus intéressant de convertir ces intérêts annuels en capitaux en les réinvestissant immédiatement. C’est la recette des intérêts composés. Au fil du temps, les intérêts qui s’additionnent font gonfler le capital investi (la base des rendements futurs), et par conséquent, les intérêts produits par ce capital s’accroissent bien plus rapidement d’année en année.

La valeur monétaire et l’utilisation de l’argent : les grands principes

Utiliser l’effet de levier

L’une des stratégies financières les plus populaires est l’effet de levier. Il consiste à obtenir des actifs ou des capitaux en engageant le moins de fonds propres possible. On peut illustrer cette stratégie avec l’emprunt bancaire. Celui-ci permet en effet de financer tout ou partie des biens que l’on souhaite acquérir. Autrement dit, cela revient à acquérir un actif grâce à l’endettement. Je vous parle de cette notion qui rentre dans toutes les stratégies d’investissement (entrepreneuriales, immobilières et financière) même si j’appelle à la prudence…

Dans un contexte actuel de faibles taux d’intérêt, cette formule peut être très intéressante pour maximiser ses placements. C’est en effet le cas si l’on trouve un investissement avec un taux de rendement supérieur à celui du taux d’emprunt. Cet investissement se finance alors tout seul. Les gains qu’il génère étant supérieurs aux intérêts payés pour le crédit mis en place pour le financer, l’opération ne coûte rien et rapporte la différence entre les gains et les intérêts du crédit. (Attention : cela ne dispense pas l’emprunteur de rembourser le capital emprunté. Tous les mois, il doit être en position de payer l’intégralité de ses échéances de crédit).

L’effet de levier est l’un des ressorts du dynamisme actuel du marché de l’immobilier. Beaucoup d’investisseurs achètent en effet des biens immobiliers pour en tirer des revenus locatifs. Comme ceux-ci sont supérieurs aux intérêts des emprunts souscrits pour financer les achats des propriétés louées, ils permettent à l’investisseur d’engager une somme supérieure à celle qu’il aurait pu placer avec ses seuls deniers personnels.

Toutefois, si le marché venait à se retourner et que le taux d’intérêt devenait supérieur au taux de rentabilité de ces locations, ces investisseurs se retrouveraient dans la situation inverse (s’ils n’ont pas souscrit d’emprunt à taux fixe). Ils payeraient plus d’intérêts à la banque qu’ils ne gagneraient d’argent avec leur location, ce qui produirait un déficit. On appelle cela l’effet de massue (ou effet boomerang). Il faut aussi noter que les taux d’intérêts bas ont aussi tendance à faire augmenter les prix, vous achetez des biens chers qui en cas de crise économique vont perdre en valeur.

L’effet de levier et l’endettement constituent la base de notre système économique actuel mais en cas d’enrayement (crise du coronavirus ?), ils peuvent entrainer des situations dramatiques. L’effet de levier n’est pas recommandé dans vos stratégies financières si vous n’êtes pas un professionnel puisqu’il peut vous faire perdre plus que votre capital investi.

Comprendre le principe de l’inflation

L’inflation érode la valeur de l’argent, ce qui se manifeste par la hausse des prix. Dans un contexte d’inflation, la dette liée à un crédit souscrit à un moment donné se déprécie donc graduellement.

Si on s’est endetté lorsque la monnaie était forte, on a disposé d’un capital important pour l’investissement de départ. Avec l’inflation, l’argent se dévalue. Les remboursements conservent leur valeur nominale, mais ils se réduisent en valeur réelle. L’inflation signifie en effet que des échéances de remboursement identiques perdent donc de leur valeur réelle en situation d’inflation. On peut imaginer que l’emprunteur obtient plus d’argent en rétribution pour le même travail (le salaire étant un prix, il tend à augmenter lui aussi en situation d’inflation). Les échéances de crédit lui semblent donc relativement moins importantes).

Qui ne s’est jamais souvenu qu’il pouvait acheter énormément d’articles avec 1 Franc ? lorsque maintenant il devient compliqué d’acheter des articles à 1€ ? C’est le principe de la dévaluation monétaire, vos 10€ d’aujourd’hui ne vaudront probablement rien dans 30 ans. Partant de ce constat, il n’y a aucune bonne raison d’attendre avant d’agir si vous en avez les possibilités financières.

La richesse est un chemin de vie, parfois long.

Vous ne deviendrez pas riche en louant votre temps, c’est ce que vous devez retenir. Vous devez posséder des fonds propres – une part d’une entreprise, du patrimoine, des actifs – pour obtenir votre liberté financière. Dès lors vous êtes le propre acteur de votre réussite et celle-ci s’inscrit dans un chemin de vie et d’expérience.

Il n’y a pas de recette miracle mais une somme de bonnes pratiques que nous avons récapitulé. Il faut aussi savoir ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier pour être relativement à l’abri des imprévus. Aucun investissement n’est sûr à 100 %, et la clé d’une bonne rentabilité est de chercher à maîtriser les risques et les répartir.

Sachez qu’en France, il existe 2 millions de millionnaire[3], ce qui représente 3 personnes sur 100 en moyenne. Vous croisez potentiellement 1 millionnaire toutes les 33 personnes rencontrées. Ce n’est donc pas un rêve pour tout le monde et je vous souhaite de réussir.


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2 commentaires
  1. Devenir riche est simple… et compliqué. Le plus rentable c’est de créer un business digital.
    L’immobilier permet d’utiliser de l’effet de levier sur de grosses sommes, mais il ne faut pas se planter.
    L’investissement en bourse est le plus simple, mais vos gains sont proportionnels au capital investi ou au temps passé. Avec les GAFAMs et les cryptos il est désormais possible de gagner beaucoup.

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