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Les informations fournies sur dans ce guide ont un but purement informatif et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. L’investissement en bourse et en action comporte des risques de perte en capital
Comment acheter des actions ? Puisque l’année 2025 approche à grands pas, cette question mérite une petite mise à jour. À travers cet article, je vais vous dévoiler une marche à suivre complète. Évidemment, certains points peuvent changer selon vos préférences et vos objectifs. Mais ce guide est conçu pour récapituler les grandes étapes.
J’aimerais en profiter pour répondre aux questions qui reviennent le plus souvent. Qu’est-ce qu’une action ? Comment choisir son courtier ? Quelle est la meilleure stratégie d’investissement ? Des interrogations en apparence banales, certes… mais qu’il reste important de se poser.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, découvrir un éventail de solutions, n’hésitez pas à explorer le reste du site. En attendant, voici tout ce qu’il faut savoir sur l’achat d’actions en 2025.
Qu’est-ce qu’une action ? Pourquoi investir en bourse ?
Une action est un titre financier. Elle correspond, plus exactement, à une fraction de l’entreprise. Ainsi, les investisseurs en deviennent partiellement propriétaires. La mécanique existe depuis plusieurs siècles. Elle permet de contribuer à la croissance d’une structure, d’un organisme, d’une société…
On peut parler d’une véritable aubaine pour les firmes, donc. Mais de votre côté, pourquoi investir en bourse ? Pourquoi acquérir ces fameuses parts ?
Là encore, la réponse ne change pas. Le principal but de l’actionnaire consiste à percevoir des revenus. Ces derniers dépendent, entre autres, des bénéfices réalisés par l’entreprise concernée.
Tout cela vous semble évident ? Il est temps d’aborder le cœur du sujet. De vous dévoiler mon tutoriel complet.
Les étapes pas à pas pour acheter vos premières actions
Suivre ces recommandations doit vous permettre d’aborder l’investissement avec plus de sérénité. Vous saurez par où commencer, et ne négligerez aucun stade du processus.
Étape n°1 – L’ouverture d’un compte-titre
Tout commence par l’ouverture d’un compte-titres. Pour rappel, il s’agit d’un compte bancaire spécifique. Comme son nom l’indique, il se veut entièrement consacré aux titres financiers. Grâce à lui, vous pouvez acheter, vendre et parfois conserver des actions, des obligations ou encore des ETFs.
De manière générale, au moment d’entamer les démarches, vous vous retrouverez face à deux options :
- 1 : Ouvrir un CTO, ou compte-titre ordinaire. Il est apprécié pour sa flexibilité. Celles et ceux qui cherchent à optimiser leur fiscalité n’y trouveront pas leur bonheur, cependant.
- 2 : Ouvrir un PEA, ou plan d’épargne en actions. Celui-ci « voyage » moins : le panel des titres financiers se limite aux actions européennes. Les plus patients bénéficient en revanche d’un allègement fiscal… si la détention dépasse un délai de cinq ans.
Une première étape administrative, mais déjà stratégique
Vous l’aurez compris : ce premier pas s’avère indispensable. Il officialise et sécurise votre investissement.
Au-delà du côté formel, vous devez définir l’importance que vous accordez aux questions fiscales. Sachant que rien n’empêche, en France, d’ouvrir un compte-titre ordinaire et un PEA, afin de diversifier les approches.
Étape n°2 – Le choix du courtier (broker)
Le courtier, que l’on appelle « broker » en anglais, joue le rôle d’intermédiaire. Il relaie tous les ordres qui rythment les marchés financiers.
Croyez-moi : le hasard n’a pas sa place au moment de choisir votre plateforme. De nombreux critères sont à considérer. Je pense notamment aux frais de courtage, aux services proposés… sans oublier la qualité de l’expérience. Il est très pénible de gérer ses actions avec une interface datée.
Acheter des actions : quels courtiers choisir ?
Parmi les acteurs réputés dans le domaine, il y a XTB.
Ce broker met de très nombreux instruments financiers à la portée des investisseurs – il y en a plus de 6000 au moment où je rédige ces lignes. Aussi, les commissions sont très raisonnables, voire absentes selon les cas. Ajoutez à cela l’impressionnante plateforme xStation 5, là où se vit toute l’action, et vous obtenez l’une des meilleures solutions.
Bien sûr, ce cador a des concurrents. Afin d’apprécier toutes les possibilités, vous pouvez consulter le site officiel de Degiro et/ou d’Interactive Brokers. Eux aussi restent raisonnables en termes de commission, et offrent un environnement sûr pour réaliser ses opérations.
Etape n°3 : sélectionner des valeurs
Cette troisième étape demande au moins deux qualités : vous devez être organisé(e) et raisonnable.
- Organisé(e) car il ne faut jamais cliquer aléatoirement. En amont, déterminez vos horizons d’investissement. Déterminez les sommes que vous êtes capable d’engager sans jamais mettre en péril votre capital. À cet égard, la diversification est une clé de réussite.
Ne misez pas tout sur le même cheval, si j’ose l’expression. De même, il vaut mieux laisser une place à quelques entreprises connues, stables… plutôt que de tout consacrer à des nouveaux venus. - Raisonnable car face aux revenus potentiels, on peut facilement perdre l’équilibre. Préparez-vous psychologiquement. Fixez-vous des limites. Acceptez d’attendre pour récolter les fruits de vos… actions. 😊
Comment sélectionner ses valeurs ?
Il faudrait consacrer un ouvrage entier aux différentes valeurs disponibles. Et le mettre à jour constamment. Je vais donc me contenter de livrer quelques exemples.
- Parmi les blue chips, autrement dit les groupes connus, fiables, il y a notamment Apple ou Microsoft pour les actions de croissance ; mais aussi Coca-Cola ou TotalEnergies si vous privilégiez les actions à dividendes.
- Ceux qui espèrent gagner de l’argent grâce à la volatilité des titres se tourneront vers Plug Power Inc, Nikola Corp ou encore Virgin Galactic Holdings. Elles se consacrent à des domaines moins classiques : respectivement l’hydrogène, les camions électriques et le tourisme spatial.
Je n’ai pas de « recette miracle » à vous communiquer. Il n’existe pas de combinaison gagnante à tous les coups. L’important, c’est de rester mesuré(e).
Etape n°4 : passer un ordre
Vous avez choisi vos premières actions ? Vous êtes prêt(e) à tenter l’expérience ? Il convient maintenant de passer un ordre. Tout se déroule à travers le courtier.
Attention : il existe plusieurs moyens d’acheter les titres. Plus types d’ordre sontà différencier.
Comment distinguer les types d’ordre ? Lequel choisir ?
Derrière chaque ordre se « cache » des implications particulières. En optant pour le bon type, vous rationalisez vos transactions. Vous planifiez votre « comportement » face au titre sans courir de risques inutiles.
- L’ordre au marché s’exécutera aussitôt ; dès qu’une opportunité de présente.
- L’ordre limité vous invite à déterminer une fourchette de prix. Ainsi, vous maîtrisez davantage la situation.
- L’ordre stop, enfin, est le grand Saint-Bernard des investisseurs. Il « limite la casse » en interrompant la procédure si un seuil donné est atteint. Ce seuil, vous pouvez le fixer.
Passer un ordre : comment ça fonctionne ?
Résumons les grands « épisodes » qui composent l’achat d’une action :
- 1. Vous sélectionnez l’action. Celle qui a remporté votre préférence à l’étape 3.
- 2. Vous sélectionnez un type d’ordre – l’un des trois cités ci-dessus.
- 3. Il ne reste plus qu’à confirmer… et à croiser les doigts 😉.
Une chose est sûre : un investisseur averti en vaut deux. Prenez délicatement connaissance des modalités disponibles. À la clé, une vraie optimisation des transactions !
Acheter ses premières actions : l’essentiel en un coup d’œil
Avant d’aller plus loin, voici un panorama des étapes à suivre :
- Ouvrir un compte-titres
- Choisir un courtier
- Sélectionner des valeurs
- Passer un ordre
Tout cela paraît simple – n’oubliez pas, tout de même, que vos euros sont en jeu 😊.
Je vais maintenant vous expliquer comment établir le meilleur plan d’action selon votre profil. Cela maximise les chances de performer. Même si les risques sont impossibles à écarter.
Votre profil et vos objectifs déterminent votre stratégie d’investissement
Il existe plusieurs moyens d’approcher les marchés financiers. Je propose de les organiser par profils.
1. Je souhaite réaliser des gains modérés, à un niveau de risque peu élevé
- Si vous achetez vos premières actions, il est préférable d’orienter vos choix vers des unités de temps plus longues. L’erreur courante (parfois fatale !) consiste à chercher une fortune rapide, quitte à brûler des étapes. Or le swing-trading apparaît comme un bien meilleur levier quand on commence.
En ce qui concerne les actions elles-mêmes, je vous renvoie à mes commentaires précédents. Au début du parcours, donnez une place aux groupes qui ont déjà fait leur preuve : Nestlé, L’Oréal, Heineken… Vous voulez tout de même oser les chemins plus… sauvages ? Pourquoi pas. Mais restez modéré(e).
2. Je veux diversifier mon patrimoine et répartir les risques
Les actions ne sont pas les seuls moyens de faire fructifier son capital grâce aux places boursières. Le niveau de difficulté augmente en l’occurrence, mais il est possible de « tester » des articles variés : les ETF, l’or, les cryptos…
Évidemment, cette alternative vous amène à « jongler ». Il est plus sûr de prendre ses marques avant d’étendre ainsi ses investissements.
3. Je souhaite préparer ma retraite
La rente retraite ne suffit généralement pas à couvrir ses frais lorsqu’une activité professionnelle touche à sa fin. C’est là que le PEA (plan d’épargne en actions) intervient.
Les plus prévoyants ouvriront un compte dès le début de leur carrière. Ils composeront leur portefeuille à partir de leur tolérance au risque.
Je vous suggère de minimiser les risques à mesure que le départ à la retraite approche. Les actions de croissance (plus exposées) conviennent mieux aux premières années. Ensuite, on préférera les actions dites « défensives », moins périlleuses.
Quoi qu’il en soit, après cinq ans, les plus-values et les dividendes ne « subissent » plus l’impôt sur le revenu. Il faut uniquement tenir compte des prélèvement sociaux.
4. J’ai besoin de revenus réguliers
L’acquisition d’actions à dividendes est fortement indiquée à celles/ceux qui cherchent un retour sur investissement plus ou moins rapide. La redistribution est assurée par de grands groupes, dont TotalEnergies ou Sanofi.
Prenez en compte le pourcentage du dividende par rapport au prix de l’action. C’est ce qui permet de jauger la rentabilité des opérations. Restez-en à des secteurs résilients, qui sauront affronter les crises : énergies, consommation courante, santé…
Ces quatre « profils » simplifient forcément le tableau. Il existe, en fait, autant de situations que d’investisseurs. J’espère tout de même que cela facilitera votre cheminement ! D’ailleurs, je n’ai pas encore terminé 😉. Il me reste quelques précieuses astuces à mettre en avant.
Les 2 principales erreurs à éviter (absolument) quand on achète des actions
Au moment d’acheter vos titres financiers, gardez deux paramètres essentiels en tête.
- La spéculation, sous sa forme brute, reste dangereuse. On s’approche vraiment du pari. L’investisseur devient un trader, qui mise sur une hausse rapide des prix.
Une démarche dangereuse, donc, car elle vous met au défi psychologiquement. Les experts ont décrit l’effet FOMO (fear of missing out), qui débouche sur des décisions déraisonnables. La précipitation remplace la modération. L’acquéreur suit les tendances, certains conseils, ou son intuition. Cela peut payer. Mais il est aussi possible que vous deviez payer l’addition… - L’effet de levier n’est pas un jeu. Vous en venez à investir un montant supérieur à votre capital initial. Les gains potentiels à la clé sont séduisants ; les pertes, elles, ne sont pas négligeables selon les montants concernés. Je ne recommande pas cette option aux débutants.
Acheter des actions : comment minimiser les risques ?
J’ai abordé suffisamment de thématiques et de points essentiels pour aborder la précieuse balance bénéfice/risque. Elle s’articule autour de plusieurs tactiques :
- On répartira ses investissements judicieusement ; je l’ai déjà évoqué un peu plus tôt.
- On pensera à l’analyse fondamentale. Se renseigner sur l’actualité ne devrait pas être une simple éventualité. Sans chercher à tout maîtriser (c’est impossible), ayez au moins conscience des enjeux économiques, sociaux, politiques qui rythment le quotidien des entreprises. Et des marchés financiers, plus globalement.
- On s’entraînera à l’analyse technique… et on la pratiquera ! Sans apporter de garanties, l’observation des indices, des graphiques et autres supports visuels éloigne l’investissement du jeu d’argent. Elle aide à développer son raisonnement, et à prendre des décisions logiques. Aussi logiques que possible, du moins.
Les 3 meilleurs outils et sites pour investir en bourse
Vous voulez justement assimiler les fondamentaux de l’analyse technique ? Réunir les « armes » nécessaires pour vous engager sur le front financier avec sagesse ? J’ai retenu trois interfaces vraiment performantes et fiables :
- IVT Trading, une formation complète et réputée. J’ai l’honneur de collaborer avec cet écosystème depuis plusieurs années. Ils savent se montrer aussi accessibles que pointus.
- ProRealTime, qui se prête particulièrement bien à l’analyse technique. Cet environnement rassemble des outils très sophistiqués.
- Une interface… à l’ancienne 😉 Autrement dit, votre journal de trading papier (ou sur un document digital), personnalisé.
Un dernier conseil « pour la route » : méfiez-vous des frais
Les frais sont un ennemi sournois. On les accepte facilement, car on n’a pas vraiment le choix. Cela dit, ils sont capables de peser significativement sur la rentabilité de vos opérations.
Tenez compte de ces pertes mécaniques dans leur globalité. Informez-vous sur les droits de garde, sur les taxes appliquées aux transactions financières… Cela évite les engagements à perte.
Acheter des actions : l’heure du bilan
Oui, acheter des actions permet à des millions, voire à des milliards d’individus de faire fructifier leur capital.
Pour autant, les avantages de cette démarche implique son lot d’inconvénients.
Avant d’investir vos premiers euros…
- Soyez certain(e) que votre budget permet de pénétrer les marchés financiers.
- Les titres financiers sont des produits complexes. Leur valeur a un lien profond avec la conjoncture, les phénomènes psycho-sociaux, etc. Vous ne jouez pas au casino !
- Les étapes à suivre pour acquérir ses premières actions sont simples, mais il ne s’agit pas de laisser la « machine » tourner aussitôt ! Restez vigilant(e). Que ce soit via le PEA (compte-titres) ou sur les applications de trading, la surveillance est de mise.
- N’oubliez pas l’importance de votre profil. Cela inclut la tolérance au risque, les horizons de placement, le capital disponible…
Pour conclure, je vous invite à ne pas franchir le seuil sur un coup de tête. Pesez le « pour » et le « contre ». La clé de la réussite, c’est la réflexion. Elle permet de passer sécuritairement, judicieusement à l’action !